lundi 30 octobre 2017

Mini chroniques : En attendant Bojangles de Olivier Bourdeaut & Skoda de Olivier Sillig



Ces deux romans sont des romans dont j'ai étudié l'incipit en cours. Je les ai tout bonnement adoré. Il sont sublimes, puissant, magnifiques. 





titre : En attendant Bojangles
auteur : Olivier Bourdeaut
éditeur : Folio
nombre de pages : 160
parution : 07/01/2016
coût : 6,60€
  • Prix France Télévisions
  • Grand prix RTL-Lire
  • Prix du roman des étudiants France Culture-Télérama
  • Prix de l'Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire
lecture n°80






Synopsis : 

Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n'y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis. Celle qui mène le bal, c'est la mère, imprévisible et extravagante. Elle n'a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères. Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l'inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte. 


Mini avis : 

Je pleurs des larmes sèches. Oxymore. Comme ce livre est triste et gai, beau à couper le souffle. 
Ce livre n’a ni queue ni tête, « mais a-t-on déjà vu un livre avec une tête ? »
Ce livre, c’est pétillant comme le champagne, fruité comme la sangria et amer comme le spritz. 
Ce livre, c’est une danse perpétuelle. Flamenco, rock, tango, valse… 
Ce livre, c’est tout à la fois. 

PS: j'ai eu la chance de rencontrer l'auteur à Lire en Poche cette année ! 


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titre : Skoda
auteur : Olivier Sillig
éditeur : Buchet-Chastel
nombre de pages : 110
parution : 18/08/2011
coût : 11,15€
lecture n°81







Synopsis : 

Un homme reprend conscience. Autour de lui, ses camarades d’infortune gisent. Tous sont morts. L’histoire se passe aujourd’hui dans un pays qui n’est pas nommé. L’homme s’éloigne. A quelques mètres, une voiture, une Skoda, est à l’arrêt. Elle aussi était dans la cible du raid aérien. Un homme et une femme sont affalés à l’intérieur. Morts. Seul un tout petit bébé respire encore. Après quelques hésitations, l’homme prend l’enfant avec lui et part sur la route. Une fable sur la guerre dans notre monde. En Europe ou ailleurs. L’absurdité et l’horreur du quotidien. Contrebalancées par la beauté du lien qui se crée entre l’homme et l’enfant. La vie contre la mort.

Mini avis : 

Ce livre est une bombe. Un obus.
Ce livre, c’est la vie, la mort, la renaissance.
La plume de Sillig est sublime. Froide, distante, poétique. Elle et ses mots crus, brutaux, nous poignarde le coeur. 
Quant à l’histoire, belle est triste à la fois, elle est à couper le souffle.

Cruel et dire, ce livre est une ode à la réalité, à la vie. 

samedi 28 octobre 2017

Chronique express' : Genesis de Bernard Beckett



titre : Genesis
auteur : Bernard Beckett
traducteur : Laetitia Devaux 
édition : Gallimard jeunesse
collection : Pôle fiction
nombre de pages : 240
parution : 30/09/2010
coût : 5,70€
lecture n°77










Synopsis : 

Anax est prête à affronter le jury. Pendant cinq heures, face à trois examinateurs, elle va montrer qu'elle connaît parfaitement son sujet. Mais plus elle en dit, plus elle referme son propre piège... Vous êtes sur le point de plonger dans un roman fascinant. Un thriller futuriste d'une ingéniosité stupéfiante. Et le meilleur... est pour la fin !

Mon avis : 

Tout d'abord je tiens à expliquer cette chronique à la forme étrange. Comme j'ai du lire ce livre pour le bac, j'ai tenté d'en faire une analyse, du moins, d'en retirer ce sur quoi on pourrait m'interroger. Or, il s'agit du premier livre sur lequel j'ai tenté cela et nous ne l'avions pas encore vu en cours, donc, cela est très succinct avec en prime, une expression atroce. Néanmoins, je tiens à garder cette forme là, cela me permettra de voir si oui ou non j'ai réussi à améliorer. 

Anaximandre tente d’entrer à l’Academie. Pour cela, elle expose une thèse sur la vie d’Adam Ford, homme qui la fascine depuis son plus jeune âge. 

La narration est particulière. Focalisation interne à la 3ème personne, elle est principalement composée de dialogues entre Anax et les Examinateurs. Mais surtout, on est paumé. Ce bouquin nous perd, il nous manque des éléments, où et quand se passe l’histoire par exemple. On se pose des tonnes de questions et les réponses arrivent dans le désordre, au compte goutte, avec à la fin, une révélation fracassante. Personnellement je ne m’en serais jamais douté. Elle m’a donné une claque et à fait s’écrouler tout l’univers. Une vrai chute de nouvelle. 

Le vocabulaire est riche, la réflexion poussée… C’est en même temps un roman de science-fiction qu’une initiation à la philo avec la question : « qu’est-ce qu’un humain ».
Bien entendu, ce livre est trop court pour y répondre, mais c’est un début. 

Le personnage de roman : on le découvre avec Anax tout au long du roman. On découvre sa façon de penser alors qu’elle expose sa thèse, on découvre son enfance lors de souvenir et on la découvre elle à la fin. 

jeudi 26 octobre 2017

Chronique express' : Les Méduses ont-elles sommeil ? de Louisiane C. Dor





titre : Les Méduses ont-elles sommeil ?
auteure : Lousianne C. Dor
éditeur : Folio
nombre de pages : 88
parution : 11/052016
coût : 5,40€


lecture n°74










Synopsis : 

Je me prépare pendant des heures pour les soirées. C’est moi qui serai la plus belle. C’est moi qui aurai le rouge à lèvres le plus rouge et le look le plus soigné. Dans trois heures, c’est aussi moi qui aurai les yeux les plus angoissants et la peau la plus moite. Mais à ce moment-là, je ne me regarderai plus dans le miroir. La beauté sera dans ma tête et l’horreur ne se lira que sur mon visage. Mes cheveux seront sens dessus dessous ; mes cernes et mes pupilles seront charbon. Mon rouge à lèvres se sera éparpillé tout autour de ma bouche à cause des grincements de dents et des mordillements de lèvres que provoque la MDMA. J’ai la peau qui brille de mille feux sous les boules à facettes.


Mon avis : 
(Lecture et chronique de cette été)

Je ne sais pas quoi en penser. J’ai un poids horrible sur la poitrine. Je ne peux plus respire. Qu’est-ce que ça signifie ? Quel est ce livre ? Je me sens sale, pleine de sueur, grasse. Mes paupières sont lourdes mais je ne dors pas. Je ne peux pas. Je ne veux pas. 

Ce livre, c’est un coup de poing, une surprise. Je l’ai commencé sans trop savoir et plus je lisais, plus j’avais l’impression d’être sous l’eau, dans l’eau. Je voyais le monde à travers une surface mi opaque, mi transparente, les yeux embués par un liquide poisseux. 

Ce n’est qu’en refermant ce livre que j’ai pu prendre une grande goulée d’air. Mais c’était un air lourd et rare. 

Tel est l’impression que m’a laissé ce livre. 

Je ne me rappelle plus des noms des personnages, plus de l’histoire. Je ne me souviens que de ça, que de ce sentiment. 

mardi 24 octobre 2017

L'étranger de Camus



titre : L'étranger
auteur : Albert Camus
édition : Folio
nombre de pages : 191
parution : 1942
coût : 5,90€
lecture n°73












« Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. »

Mon avis : 

L’étranger de Camus est comme un lac. On est allongé dans l’eau, le ciel en face de nous, et on flotte. On ne ressent que le besoin de se laisser aller, rien que le besoin de fermer les yeux et de sentir l’eau nous glisser sur la peau. 

J’ai lu ce livre sans m’en rendre compte. Je ne pensais à rien et même deux mois après, quand j’essaie de me souvenir, je pense toujours à rien. Ce livre m’a, pour un moment seulement, anesthésiée de la vie. Il m’a donné envie d’abandonner, il m’a donner envie de vivre juste pour vivre, sans joie ni peine. 

Sauf que ce sentiment, je ne l’aime pas. Il est étrange, froid contre mon coeur. Et c’est ce qu’est ce livre pour moi. Etrange. Froid. Distant. Vrai et faux à la fois. Vrai car il n’y a pas de fioriture, il n’y a pas d’ornement, juste la pensé d’un homme. Faux car je me demande comment l’on peut vivre comme lui. Est-ce que cela fait mal ? Ou est-ce que l’on ne ressent vraiment rien du tout. 

La plume de Camus est comme neutre. Elle est froide, blanche, méthodique. Quant à Meursault, c’est lui l’étranger. Il est étranger de monde dans lequel il vit, étranger de sa propre vie, étranger de lui-même. C’était comme s’il ne ressentait rien, aucun sentiment. Tout est pour lui action machinale, habituelle, aucune ne surpasse une autre. Quand Marie demande à Meursault s'il veut se marier avec elle, il répond que ça n'a pas d'importance, mais qu'il le veut bien. Quand il tua l’Arabe, il prétendit que c’était à cause de la lumière, de la chaleur et de le sueur. Il n’a aucune raison valable, comme si tuer était un acte comme un autre. 


Ce livre créer un décalage entre l’individu et le monde. Ce livre fait peur et en même temps transporte comme un message de paix à la fin. Quand Meursault va mourir, je me rends compte que, délivré de toute illusion on peut enfin chercher le bonheur dans l’instant présent. 

PS : J'ai écrit cette chronique en deux temps. Tout d'abord cet été quand je l'ai lu puis à la rentrée en septembre quand j'ai su qu'il fallait le lire pour le bac. Il y a donc un mélange très hétérogène entre mon ressenti et un tout tout tout début d'analyse. 

dimanche 1 octobre 2017

Bilan du mois → Août et Septembre 2017


Heyyyyyyyyy !
Je suis de retour !!!! Enfiiiiiin !!!!! Ca fait tellement longtemps que je n'ai pas publié. J'ai tant de retard, c'est monstrueux ! 😱 
Comment se sont passées vos vacances ? Votre rentrée ? Pour ma part, j'aurais bien prolongé le mois d'août plus longtemps 😂 Cette année, je suis entrée en première S et je dois dire que je le regrette un peu : il y a vraiment beaucoup de chiffres.
Il n'empêche que cette rentrée m'a fait un choque. 3 mois de vacances et d'un coup des devoirs, c'est rude.Tellement rude que je voulais dormir dès 21h, tellement rude que j'ai mis deux semaines à lire un livre de 200 pages même pas. Enfin bref, c'était le petit racontage de vie, je me tais et je vous montre mes lectures.

                                                  Mes lectures du mois d'Août : 


 

 


   





Oulala c'est loin tout ça !
J'ai donc débuté ce mois d'août avec un recueil de nouvelles, A quoi tu ressembles ? de Magali Wiéner, recueil que j'ai adoré !
Ensuite, j'ai repris de la SF avec Lotto girl de Georgia Blain ainsi qu'avec Aussi libre qu'un rêve de Manon Fargetton
Puis vint la décadence. Je me suis fait une relecture complète des Harry Potter de J.K.Rowling.
Entre certains tomes, je faisais des pauses, et j'ai relu les deux premiers tomes de Wicca de Cate Tiernan ainsi que les deux premiers tomes de Tara Duncan de Sophie Audoin-Mamikonian.
Ensuite, j'ai lu Le Livre des Baltimore de Joël Dicker que j'ai tout bonnement adoré ! (et j'ai pleuré à la fin) Encore plus que La Vérité sur l'affaire Harry Quebert.
Enfin pour terminer mes vacances, j'ai lu L'étranger de Albert Camus. Je comprends que ce soit un chef d'oeuvre d'analyse, l'existentialisme est le thème principal et la plume est très belle, néanmoins, ce ne fut pas ma lecture favorite de tous les temps comme elle le fut pour des amies.
Et j'ai aussi lu un petit livre qui coupe le souffle : Les Méduses ont-elles sommeil de Louisiane C. Dor

En tout, j'ai donc lu 17 livres rien que dans le mois d'août, dont 11 relectures. C'était donc un très bon mois de vacances.

                                        Mes lectures du mois de Septembre :


  


Juste avant la rentrée, j'ai relu Rouge Rubis de Kerstin Gier.
Ensuite, j'ai lu pour mon cours de français Genesis de Bernard Beckett. Ce livre est super, il est la preuve que les livres jeunesses peuvent aborder des sujets importants et philosophiques.
Comme j'avais lu le 1, j'ai continué ma relecture avec Bleu Saphir de Kerstin Gier.
Enfin, au CDI, j'ai trouvé une pépite que je voulais lire depuis longtemps : J'ai avalé un arc-en-ciel de Erwen Ji.

Tout cela nous fait.... attention calcul... 4 livres en 1 mois ! Minuscule différence avec août. On ne peut décemment pas dire qu'il s'agisse de mon meilleure mois niveau lectures....

Mes lectures du moments : 


  

En ce moment, j'alterne plusieurs livres. Je dois tout d'abord lire Le Rouge et le noir de Stendhal, qui soit dit en passant est une torture. Alors pour ne pas mourir d'ennuie, j'ai commencé Moi, Simon, 16 ans, homo sapiens de Becky Albertalli. Néanmoins, je l'ai mis lui aussi en pause pour lire En attendant Bojangles de Olivier Bourdeaut.





Citations du mois :

J'en avais retenu plusieurs que malheureusement, j'ai oublié. Je ne vais donc vous en citer que deux :

"Tout changement implique la décadence"
Genesis de Bernard Beckett

"J'ai envie de parler de la rose et du rossignol, d'une belle nuit, d'une belle journée... mais la vie me tient par le poignet et je tombe jusqu'au fond de la réalité."
Paroles de Elsa Triolet                                                                               



Bon mois d'octobre à toussssssssssssss