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J'écris ...

    Elle en était encore là quand une main glacée lui agrippa le cou. Elle fut soulevait de sa chaise et plaquer au mur. Une sueur coula le long de sa nuque, elle déglutit avec difficulté. Mais elle fut vite face à une ombre masqué d'un loup. L'ectoplasme leva son bras libre qui devint noir. Cléo n'était pas que paralysée par la peur, elle ne pouvait plus bouger. Une force incroyable la clouait sur place. La Princesse se concentra le plus qu'elle pouvait. Elle imagina le corps de son attaquant brûlant sous les flammes. Elle réussit son tour, mais être enflammé ne perturba malheureusement pas son adversaire. Il éteignit le feu d'un simple regard. La prise se resserra et l'empêcha de respirer. Elle appela mentalement Lucie de venir l'aider. Elle commença à perdre connaissance. Sa vue se troubla tandis que l'air ne voulait plus alimenter ses poumons. Son corps se fit mou, son coeur battit de moins en moins vite. Elle n'entendit pas les portes éclatées, ni sa grand-mère et sa meilleure amie hurler. Elle n'entendit pas non plus les incantations qu'Iris et Lucie criaient en se tenant la main pour pouvoir affronter cette ombre malfaisante. Soudain tous ce fit noir.

  

     Un rêve, ça ne peut être qu'un rêve. Je me pince, ferme les yeux et les ré-ouvre, en vain. Je suis sous l'eau mais pourtant je respire. Je sens mes vêtements mouillés se collaient contre mon corps frigorifié mais je n'ai pas froid. Je regarde autours de moi. Il n'y a ni haut ni bas, ni sable ni surface, seulement du bleu, du bleu et un point scintillant. Je nage vers cette lumière qui ne peut être que le soleil. Je nage, nage et heurte à une surface froide. Je pose mes paumes ridées par l'eau, tâte et regarde. De la glace ! Je suis emprisonnée sous une immense couche de glace! Tout à coup j'ai peur. Mes poumons se contractent, l'air me manque. Je cogne, cogne avec mes petits poings sur la paroi glacée. Elle ne se casse pas, ne se fissure pas, ne s'ébranle même pas. Mes larmes me procurent un goût salé dans la bouche. Je vais mourir. Je vais mourir sans avoir pu dire adieu à ceux que j'aime, sans avoir pu leur dire pardon. L'oxygène se fait faible. Je n'essaie même pas de sortir d'ici, ni même de crier. Je me détends, ferme les yeux. C'est la fin


      
     - Rattrapez-la !

Je cours, j’ai peur, je ne sais pas où je vais. Ils me poursuivent, ils sont trop nombreux, je suis toute seule. Mes yeux voient défiler les rues, mais je ne retiens rien : j’ai peur. Je cours, je cours aussi vite que je peux. Mes jambes me font mal, bientôt, elles ne me porteront plus. Je cours, tourne, dérape dans le virage mais continues de courir. Ils me rattrapent, j’accélère, tombe, me relève. Je tourne dans une ruelle, me cache derrière des colonnes des cartons. Le sang et le sel de mes larmes coulent dans ma bouche. J’entends leurs pas sur les pavés, leur épée qui trainent sur le sol : ils se rapprochent.





     Elle resserre son manteau autour de ses épaules, remonte son écharpe sur son nez. On ne voit plus que ses yeux. Elle a froid. Un froid mordant et glacé. Elle accélère le pas. Ses bottines laissent des empreintes dans la neige blanche. Blanc, tout est blanc ici. Et silencieux. Le monstre de fer pale veille sur la rue déserte. Recouvert de son manteau blanc, Paris dort. Au milieu de cette nuit sans lune, elle marche. Seule. Désespérément seule. Et elle rêve. Elle rêve à des fe- nêtres éclairées, à une porte ouverte.

Elle entrerait dans ce château aux pierres roses, une douce chaleur s’infiltrerait en elle. Elle pose- rait son manteau et traverserait le vestibule. Une bonne odeur de pain d’épice lui chatouillerait le nez tandis qu’une valse de piano flotterait dans l’air. Ses pieds caressaient les tapis moelleux et elle franchirait le seuil d’un salon. La pièce serait joliment éclairée par des bougies. Son père, agenouillé près de l’âtre, soufflerait sur des braises incandescentes. Alchimistes des temps an- ciens, il redonnerait vie aux flammes. Sa mère, perdue dans une marée de coussins poserait sa broderie pour la prendre dans ses bras.

Un coup de vent la ramène à la réalité. Malheureusement, il n’y a pas de château, de feu, de câlin. Ici, tout se ressemble. Les rues, les maisons, le sol, le ciel, tout est blanc. Et au fond, le geôlier de fer la surveille. Où qu’elle aille, il la regarde. La neige a arrêté de tomber, les flocons se détachent de ses cheveux. Une larme roule sur sa joue. Elle n’en peut plus, elle est fatiguée de cette vie incessante. Soudain, un chat noir apparaît. Un grand et beau chat noir au poils brillants. Il passe sans la voir. Sa queue fend l’air. La boule de neige se fracasse au sol.

Au milieu de la poudre blanche, une petite poupée. Une toute petite poupée mécanique. L’écharpe remontée sur son nez.






        Je ferme les yeux et je me laisse porter. Je me laisse porter par la colère, le désespoir, le dégout de moi-même. Je ferme les yeux et je crie. Je crie à m’en briser les cordes vocales. Je crie à en pleurer. Et je pleure, des grosses larmes toutes mouillées qui coulent sur mes joues. Je me laisse porter, je crie, je pleure. Et ça va mieux. 


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Et puis là, la contradiction. Bien, mal ? Heureux, triste ? Etrange. Normal. C'est un vide, un masque, un sourire. Faux. Mais on continue n'est-ce pas ? Show must go on. Always. 

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T'attends quoi là ? Que je tombe ? Que je cède ? Je tiendrai. Ma chute, tu la verras pas. Parce qu'il n'y en aura pas. Alors retourne d'où tu viens, moi je te tourne le dos. 



     Oh femme ! Toi femme, mais qui es-tu ? Oh femme ! Toi qui restes dans l'ombre. Toi que l'on oppresse, insulte, maltraite et ignore. Oh femme ! Tu es si belle, si pure. Sous la Lune ta peau rayonne. Tes seins pointus, pleins de lait, attirent et tes formes dansent dans la nuit. Oh femme ! Tu t'es battue, nue et luisante de sueur sous la Lune. Oh femme ! Tu voles et files dans le ciel d'encre. au milieu des étoiles. Oh femme tu es une étoile.

6 commentaires:

  1. Waouh! Je suis un peu perdue entre chaque texte, c'est des suites?
    J'aime beaucoup :)

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    1. Merci beaucoup, et non, ce sont juste des textes écrits comme ça, ils n'ont aucun lien :)

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  2. Whou, j'adore ta plume ! (et ton nouveau design hihi)

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  3. Ton texte est super! j'adore

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