samedi 23 juillet 2016

Little sister de Benoît Séverac



titre : Little Sister

auteur : Benoît Séverac
édition : Syros
parution : 3 mars 2016
nombre de pages : 201
coût : 13,95€
lecture n° 34
     








     Synopsis :

Du haut de ses seize ans, Lena fait preuve d'une assurance étonnante. Pourtant sa vie est loin d'être simple. Lena Rodriguez, c'était son nom avant. Sa nouvelle identité, elle ne peut la révéler à personne... Lena a convaincu ses parents de la laisser partir seule quelques jours à Cadaquès, chez son oncle et sa tante catalans. Elle ne leur a pas tout dit. Là-bas, elle a rendez-vous avec Ivan, son grand frère que personne n'a vu depuis quatre ans... depuis qu'il est parti, sans explication, faire le djihad en Syrie.


     Mon avis :

En Bretagne il y a une librairie que j'adore et dans laquelle je passe à chaque vacances. J'y suis allée aujourd'hui et ma grand m'a acheté un livre (qu'elle voulait elle lire elle aussi ^^)

Je ne sais pas trop comment faire cette chronique, elle risque d'être très brouillon. J'ai commencé ce livre à midi et je l'ai fini là, à 19h30.

Lena a 16h et vit "cachée". Pas par peur mais à cause de son frère, Ivan, devenu djihadist. Elle ne veut pas croire qu'il soit l'auteur de ces crimes, elle ne veut pas croire qu'il ait choisit de faire partie de Daech. Mais voilà, après 4 ans de silence, après 4 ans de doutes, Lena a la possibilité de revoir son frère, peut être de s'expliquer et pourquoi pas, de le ramener à la maison.

Ce livre, ce livre, je ne sais pas quoi dire à par qu'il est super.

Jamais je n'avais pensé aux familles des djihadist, au mal que cela pouvait causer à leurs proches. La famille Rodriguez est détruite et Lena ne sait plus quoi ressentir. Elle en veut à son frère et le hait mais en même temps, c'est son grand frère et elle l'aime.

Extrait p 14 :
Partie de Lena
"C'est difficile d'en vouloir à un grand frère qu'on aime ; difficile aussi d'aimer un frère à qui on en veut autant."

Lena est forte, elle garde espoir, elle est peut être un peu naïve. J'ai bien aimé le fait que, alors qu'elle part à la "recherche" de son frère, elle pense à Théo, l'ex meilleur ami d'Ivan, et aux sentiments qu'elle éprouve pour lui. Cela donnait un caractère plus humain à cette histoire.

J'ai aussi beaucoup aimé le personnage de Joan, un vieux loup de mer qui a plus d'un tour dans son sac. Et l'oncle et la tante, ils étaient adorables, et leurs disputes de vieux couple qui s'aime encore assez amusante, cela rajoutait un côté léger et montrait que quoi qu'il arrive la vie continue.

Le narrateur est un personnage de l'histoire. D'abord c'est Lena, puis Théo, Joan et enfin Tambon.

J'ai trouvé que la fin (la partie de Tambon) allait trop vite, j'aurais aimé vivre plus l'action. Par contre j'ai beaucoup aimé la toute dernière phrase, je l'ai trouvé très belle.

Belle, ce mot vaut aussi pour la couverte, je la trouve sublime, cette jeune fille qui regarde au loin et dans le bas, dans les couleurs du soleil levant, un homme tenant une kalachnikov.

Pour finir, des mots de soutient pour l'Allemagne. Ce qui s'est passé ce soir à Munich est atroce, bavard et inhumain mais la vie continue. Une amie a écrit cette phrase que je trouve magnifique : Malgré les massacres, malgré la bêtise des homme malgré la mort le monde continue de tourner et c est ça le pire. Mais je ne sais pas si c'est le pire ou au contraire le meilleur.
Encore une fois, vivez bien ♥

Extrait p 141
Partie de Joan
"Peut être que la lutte n'est plus à l'échelle d'un pays mais d'une personne... D'une gamine comme Lena qu'il faut sauver de son propre frère, un fou de Dieu qui a grandi dans une famille de républicains espagnols... Comble de l'ironie et de l'incompréhension. Peut être que le combat n'est plus contre des États mais contre des individus... Ce qui m'atterre, mettant à bas tout ce qu'on m'a enseigné et qui a guidé mes actes. Putain de monde, plus compliqué que ce que nous pensions ! Je me félicite ce soir de n'avoir jamais eu de descendance."

4 commentaires:

  1. Je ne sais pas si je lirai ce livre un jour mais c'est vrai que ça doit pas être facile pour les familles.

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    1. Oui, elles doivent se demander si c'est de leur faute, comment elles ont fait pour ne pas voir...

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  2. Merci pour cette belle chronique. Je suis très touché par ce retour de lecture. Amitiés, BS

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    1. Cela me touche beaucoup que vous preniez la peine de poster un commentaire. J'ai beaucoup aimé votre livre, c'était une très belle lecture.

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