dimanche 6 mai 2018

Shorba, l'Appel de la Révolte de Gaspard Flammant




titre : Shorba, l'Appel de la Révolte
auteur : Gaspard Flammant
édition : Sarbacane
collection : Exprim'
nombre de pages : 216
parution : 7 mars 2018
coût : 15,50€
lecture n°







  • Synopsis

    Depuis qu'on a abandonne le lycée, il nous reste pas grand-chose, à part le pied des tours. Nous, c'est mes deux potes et moi, Shorba. Mais on a rencontré Léo... et tout a changé.

    A travers l'histoire d'un éveil civique et celui du jeune Shorba, qui découvre l'urgence de l'action citoyenne, de la solidarité envers les réfugiés. et plus largement, le sens profond du mot "révolte", ce roman résonne fortement avec les valeurs de respect des droits humains que défend Amnesty International.


    Mon avis : 
    C’est l’histoire de Shorba. Un adolescent de cité qui passe sa vie entre la base (le supermarché) et ses potes. Un jour, un drôle de type, Léo, vient l’accoster. Et à partir de ce jour-là, sa vie prendra un tournant différent.

    J’ai mis du temps à entrer dans l’histoire, je ne sais plus pourquoi. Mais une fois dedans, impossible de lâcher. C’est le genre de roman que l’on veut absolument terminer avant de dormir (et non, pour une fois, ce n’est pas ce que j’ai fait.)

    Dans ce livre, la narration était changeante. C’était en grande partie Shorba, puis quelques passages sur Léo et sa vie avant. Au début, ces flash-back étaient de simples pauses, puis elles ont pris de l’ampleur, jusqu’à devenir aussi importante que l’histoire au présent. Jusqu’à ajouter des tensions. 

    Ce livre m’a fait passer par plusieurs émotions. La colère. L’indignation. La tristesse. La joie. Cependant, la comparaison avec Dans le désordre de Marion Brunet m’a gênée. Pour moi elle n’avait pas lieu d’être, les écritures sont totalement différentes et les émotions sont amenées de manière totalement opposées. 

    Des points négatifs, je n’en retiens qu’un, et minime en plus ! Certains vont peut-être se moquer, d’autres me comprendre, je ne sais pas, mais le point noir trouvé à ce roman fut pour moi la présence de joint. Ce mot était peut-être écrit sur chaque page. Mais pourquoi ? Qu’est-ce que cela apportait à l’histoire ? Que le protagoniste fume, en soit, cela n’est pas dérangeant. Beaucoup de jeunes fument mais à ce point ? C’était omniprésent, tellement que cela a fini par me gêner. J’ai fini par me poser la question de savoir si cela était une représentation réelle ou bien juste un accessoire pour donner de la consistance au personnage. 

    Je me rends compte que je lis beaucoup de romans sur les personnages. Les livres où une rencontre change une vie. Des livres où au final, le souvenir le plus marquant qu’il nous reste ce sont les gens. Les émotions. Est-ce réellement les livres qui sont comme ça ? Ou tout simplement moi qui change ma façon de lire ? 

    Dans tous les cas, je ne saurais faire un vrai résumé de Shorba, l’Appel de la révolte. Cette incapacité à résumer mes lectures, c’est ce qui m’a bloqué, complètement empêcher d’écrire. Mais au final est-ce réellement utile ? Je pense avoir enfin réussi à réécrire une chronique. Et c’est cela l’important non ? 


    Pour terminer, Shorba, l’Appel de la révolte est, comme dit sur la quatrième de couverture, « un éveil civique, une découverte de l’urgence de l’action citoyenne et de la solidarité envers les réfugiés ». On voit comment un jeune garçon, mineur, va tout faire pour aider des familles. Comment sa pensée va évoluer, comment il grandit et surtout murit. Et par répercussions, ce livre fait évoluer notre pensée, nous faire murir. 

4 commentaires:

  1. Trop contente de lire ton avis, j'ai adoré ce roman ! Quelles émotions et intrigue, c'était fort, révoltant, dur et beau... Une jolie évolution pour Shorba !

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    1. Quel mal j'ai eu à l'écrire cet avis ! Trop de trop justement x) Mais quelle incroyable parcours <3

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  2. Il faut trop que je le lise :) bravo pour ton article bien construit comme toujours!

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