Coucouuuuuuuuuuuuuuuuu
Cette semaine a été riche en acquisitions ! Le week-end dernier j'ai retrouvé ma famille pour un Noël en retard, j'ai aussi fêté mon anniversaire et aujourd'hui, la bibliothèque Mériadeck de Bordeaux faisait une braderie, des centaines de livres à 1€ !!! Mais c'est le paradis non ? Donc j'ai fait des folies,
parce que ce n'est pas comme si je manquais de livres, comme si j'avais tout mon temps et tout et tout. Je suis repartie avec 12 ouvrages (dont deux pour mon frères que je ne présenterai donc pas) et je me suis dit que c'était l'occasion de faire un petit récap' de mes acquisitions
j'avais surtout très envie de ré-écrire un article je l'avoue
A la braderie :
Eléments de syntaxe générale, de Denis Creissels
On trouve de tout dans ces braderies de bibliothèque municipale, des romans, des bd, mais aussi des livres pour les cours ! Il y avait d'ailleurs un tas impressionnant de
Que sais-je, mais justement, il y en avait tellement, que je n'ai pas pu tout voir. J'aime bien la grammaire, c'est rassurant par moment, et puis très utile !
Bacha Posh, de Charlotte Erlih aux éditions Acte Sud junior
J'aime bien cette maison d'édition, je trouve ses romans forts en émotions. Si le sujet est à propos de la liberté, particulièrement celle des femmes et que je peux découvrir un nouveau pays, l'Afghanistan, alors je dis pourquoi pas :)
Elle vit comme un garçon, s’habille comme un garçon et passe, aux yeux de tous, pour un garçon.
C’est une bacha posh : une de ces filles élevées comme des fils dans les familles afghanes qui n’en ont pas.
À la puberté, elle doit redevenir une jeune femme. Mais quand on a goûté à l’action et à la liberté, comment y renoncer ?
La porte de la salle de bain, de Sandrine Beau, aux éditions Talents hauts
J'avais déjà lu ce livre cet été, il m'avait donné un coup. Et j'aimerais le relire, et le prêter. Je vous renvoie à
ma chronique
Ce matin, Mia pourrait le jurer, ses seins ont commencé à pousser. La joie qu’elle éprouve devant sa métamorphose ne dure pas : le regard des autres change, en particulier celui de son beau-père qui prend l’habitude de franchir la porte de la salle de bain lorsqu’elle se douche.
Passage de l'amour, de Pascale Roze, aux éditions Stock
Je ne connais ni cette maison d'édition ni cette auteure. Mais j'aime les nouvelles. C'est le format de lecture parfait pour moi, à lire de temps en temps, sans prise de tête car pas de continuité. D'autant plus que l'amour et le corps sont des thèmes inépuisables.
Pascale Roze propose de subtiles variations sur l’amour à travers dix-huit nouvelles rythmées par la lutte d’un couple contre la maladie. Le corps y danse autant qu’il s’épuise, s’éprend, vibre, se désespère, se souvient. On y découvre un homme en attente d’une greffe du coeur ; une femme nageant en plein océan pour gagner sa liberté ; un poète et un séducteur délicat ; un sphinx des peupliers ; le petit-fils d’un empereur d’Annam. Nouvelle après nouvelle, se déploie un monde chatoyant dont l’écriture s’attache à trouver l’harmonie.
Poil au nez, de Cécile Chartre, aux éditions Rouergue
Encore une fois, c'est la maison d'édition et la collection (doado) qui m'a attirée en premier, puis le nombre de pages (77, court à lire = parfait pour mes cours et moi !). On ajoute à ça un résumé à suspens qui présage des tensions, et je prends !
Ce 31 décembre 2009, Angel est plutôt mécontent de voir débarquer sa vieille bande de copains chez lui et s’imposer pour le réveillon. Ils se moquent de son vieux pyjama, de sa tête des mauvais jours et de son habituelle moustache ringarde… Ils ne peuvent pas savoir qu’Angel a ce soir un rendez-vous très important, à zéro heure, zéro minute...
Demander l'impossible.com, de Irène Cohen-Janca, aux éditions Rouergue
Même collection que le précédent, donc attirance immédiate. Une histoire de rêve, d'objectif et d'impossible, ça me parle.
Antonin est un de ces ados bien dans sa peau qui n'arrête cependant pas de s'interroger : c'est quoi le "sens de la vie" ? Comment on fait pour la réussir ? L'observation des adultes qui l'entourent ne le rassure pas. Des parents plutôt mutiques qui ne voient pas que leur fille aînée, soi-disant parfaite car elle est une excellente élève, sombre dans l'anorexie. Un oncle, Max, vieux soixante-huitard, qui ressasse les souvenirs de sa jeunesse révolutionnaire, alors que sa vie actuelle est celle d'un vieux célibataire vivant dans une chambre de bonne. Quant au clochard au regard intense qu'Antonin croise tous les jours en bas de chez lui, il a l'air de cacher bien des choses.
J'ai besoin de toi plus que je ne t'aime et je t'aime si fort, de Gunnar Ardelius, aux éditions Naïve
J'avoue que j'ai d'abord été attirée par la couverture qui m'a fait pensé à
A tous les garçons que j'ai aimés de Jenny Han (vous avez du en entendre parler, c'est un livre sorti il y a quelques temps mais qui, se trouvant être adapté par Netflix, adaptation chouette je l'accorde, revient sur le devant de la scène). J'ai ensuite lu le résumé, qui m'a eu l'air sympathique. Je m'imagine une petite romance mignonne, avec un drame mais duquel les protagonistes en sortiront plus fort. Oh et puis bon, les "seulement" cents pages m'ont aussi convaincue.
"Morris et Betty ". Il pose ses mains devant ses yeux et se met à raconter :. " Nous sommes maintenant dans un film et c'est de notre histoire dont il s'agit, de deux personnes qui se rencontrent dès la première scène. Dans un extrait présenté dans la bande-annonce, on dit qu'ils sont faits l'un pour l'autre. Tous les autres personnages sont de couleur grise, nous sommes en rouge cerise. ". Elle enlève ses mains de ses yeux. " Il faut aussi qu'il se passe quelque chose de triste, sinon personne ne voudra voir le film. "
Les faucheurs sont les anges, de Alden Bell, aux éditions Folio SF
Cela fait longtemps que je n'ai pas lu de SF, et j'aimerais bien m'y remettre, alors pourquoi pas celui-ci ? D'autant plus que je ne connais absolument pas le monde des zombies, donc aucun à priori :)
Temple a quinze ans. Elle ne peut se souvenir du monde tel qu'il était avant, il y a vingt-cinq ans. Avant que les morts ne reviennent à la vie, avant de se retrouver seule ou presque, sans personne d'autre qu'elle-même pour assurer sa survie. Heureusement, elle semble faite pour ça, et son périple sur les routes des Etats-Unis lui permet de se nourrir chaque jour de la beauté du monde. Pourquoi, dès lors, éprouver le moindre ressentiment pour les autres : les limaces, les sacs à viande. les zombies
Elles et toi, de Sacha Guitry, aux éditions
je ne sais pas
Tout petit livre carré rouge, très sobre, une centaine de pages. Je ne sais pas de quoi ça parle mais l'objet m'a attiré. Je crois que cela parle d'amour (vu le titre, ça peut) et comme je l'ai déjà dit, on n'est jamais en manque d'amour, d'un bel amour hein, pas d'une romance gnangnan qui peut faire autant de bien que taper sur le système.
Les bastions de la peur, de Pema Chödrön, aux éditions Pocket
Ce petit livre peut m'être bien utile. Découpé en chapitres pas très longs, j'espère réussir à le lire car j'ai souvent du mal à être régulière avec les livres de ce genre. Cependant, cela fait quelques temps que je voulais en lire et celui-ci tombe à pique !
La peur gouverne souvent nos vies. Face aux autres, à l'inconnu, au changement, nous nous réfugions alors derrière un rempart de fausses certitudes, d'a priori, qui, loin de nous protéger, nous rend plus amers et craintifs encore. S'appuyant sur le tonglen (discipline consistant à absorber ce qui est négatif pour le restituer en positif), et sur des méthodes pratiques comme la méditation, Pema Chödrön nous enseigne la voie bouddhiste pour devenir un guerrier compatissant aussi impitoyable avec ses peurs que bon avec les êtres. Sans occulter les nombreux écueils qui jalonnent cet apprentissage, elle nous montre comment identifier nos angoisses, les surmonter et les utiliser pour enfin nous ouvrir au monde et vivre dans la sérénité.
En cadeaux :
Le Discours, de Fabrice Caro, aux éditions Gallimard
Je ne connais pas cet auteur, mais je fais confiance à mon oncle ;)
«Tu sais, ça ferait très plaisir à ta sœur si tu faisais un petit discours le jour de la cérémonie.» C’est le début d’un dîner de famille pendant lequel Adrien, la quarantaine déprimée, attend désespérément une réponse au message qu’il vient d’envoyer à son ex. Entre le gratin dauphinois et les amorces de discours, toutes plus absurdes les unes que les autres, se dessine un itinéraire sentimental touchant et désabusé, digne des meilleures comédies romantiques.
Un récit savamment construit où le rire le dispute à l’émotion.
Les Loyautés, de Delphine de Vigan, aux éditions JC Lates
Ma mère a confondu celui-ci avec le dernier : Les Gratitudes. Donc non seulement je l'avais déjà lu, mais elle se l'était acheté pour elle le mois dernier. Donc J'ai Les Loyautés en double, pourquoi pass une prochaine relecture ?
Théo, enfant du divorce, entraîne son ami Mathis sur des terrains dangereux. Hélène, professeur de collège à l’enfance violentée, s’inquiète pour Théo : serait-il en danger dans sa famille ?
Quant à Cécile, la mère de Mathis, elle voit son équilibre familial vaciller, au moment où elle aurait besoin de soutien pour protéger son fils.
Les loyautés sont autant de liens invisibles qui relient et enchaînent ces quatre personnages.
Raison et sentiments, de Jeanne Austen, aux éditions Archipel
J'ai depuis des lustres Orgueil et préjugés dans ma pal, mais trop gros, je n'arrive pas à trouver le temps. Peut-être qu'avec celui-là je pourrai (d'autant plus que le livre est sublime). J'ai en tout cas hâte de découvrir la plume de cette auteure britannique.
Injustement privées de leur héritage par leur belle-mère, Elinor et Marianne Dashwood et leur mère se retrouvent démunies. Forcées de quitter Norland dans le Sussex pour Barton Cottage dans le Devonshire, les deux soeurs sont rapidement acceptées par la bourgeoisie locale. Marianne, dont la douce sensibilité et la nature ouverte charment John Willoughby, est bientôt amoureuse. Elinor, plus prudente, cache ses sentiments, mais Edouard Ferrars, laissé à Norland, lui manque. Malgré leur personnalité très différente, les deux soeurs vivent de grands chagrins : Marianne souffre avec ostentation des infidélités de Willoughby et Elinor ne permet à personne de voir sa peine. Ce sont, cependant, leurs qualités communes – discernement, constance et intégrité face aux mauvaises intentions des autres – qui leur permettent d’entrer dans une nouvelle vie de paix et de contentement. L’oeuvre restitue à la perfection la bourgeoisie et la noblesse terrienne d’une Angleterre de la fin du XVIIIe siècle encore agricole.
Valentine ou la belle saison, de Anne-Laure Bondoux, aux éditions Pocket
Une plume que j'avais beaucoup aimée dans Tant que nous sommes vivants et Et je danse aussi
A 48 ans et demi, divorcée et sans autre travail que l'écriture d'un manuel sur la sexualité des ados, Valentine décide de s'offrir une parenthèse loin de Paris, dans la vieille demeure familiale. Là-bas, entourée de sa mère Monette et du chat Léon, elle espère faire le point sur sa vie.
Mais à la faveur d'un grand ménage, elle découvre une série de photos de classe barbouillées à coups de marqueur noir. Ce mystère la fait vaciller, et quand son frère Fred débarque, avec son vélo et ses états d'âme, Valentine ne sait vraiment plus où elle en est.
Une seule chose lui semble évident : elle est arrivée au terme de la première moitié de sa vie.
Il ne lui reste plus qu'à inventer - autrement et joyeusement - la seconde.