lundi 3 août 2020

Ceux qui traversent la mer reviennent toujours à pied de Marine Veith

titre : Ceux qui traversent la mer reviennent toujours à pied
auteure : Marine Veith
édition : Sarbacane
collection : Exprim'
nombre de pages : 240
parution : 10 juin
coût : 16€










Synopsis : 

Bardu, c’est un peu le papi misanthrope qui commence à ressentir la solitude.
Un jour, il prend Julien en stop. Julien a 18 ans, il est orphelin et ne sait pas où
aller. Bardu lui propose de l’accompagner sur le Meursault, un voilier sur lequel il
transporte du cannabis, « sans consommer, c’est dégueulasse ».
Mais pendant une escale, une clandestine à la chevelure aussi explosive que son
prénom, Exaucée, va contrarier tous leurs plans.
Exaucée est congolaise, elle n’a que sa vie, qu’elle veut vivre en France : elle les
oblige à quitter la Sicile sans payer leur bakchich aux mafias. Ils s’engagent alors
dans une course à la vie ponctuée de rencontres loufoques et inquiétantes…


Mon avis

Merci aux éditions Sarbacane pour cet envoi

Quand Julien a 18 ans, il rencontre Bardu, vieux monsieur passeur de résine de canabis. 7 ans plus tard, Julien est devenu son apprenti et, lors d'un voyage de routine, Exaucée, une jeune migrante congolaise s'invite sur leur bateau. A partir de là, tout part en sucette.


Je ne suis pas vraiment entrée dans l'histoire. Je la trouvais assez alambiquée, j'avais du mal à y croire... L'écriture très simple était en désaccord avec cette compléxitée.
Je n'ai pas non plus accroché aux personnages. Pourtant, ils auraient dû m'intéresser, leurs histoires particulières, leurs caractères... Mais non, il y a eu quelque chose qui m'a bloquée. A mon goût, c'était comme s'ils manquaient de contenance, ils ne m'ont pas touchée. 

Cette lecture me laisse mitigée. J'ai voulu attendre avant de rédiger cette chronique, me disant que peut-être, avec quinze jours de plus, mon avis serait plus défini. Je me suis trompée. Je reste mitigée e,t en plus, je ne garde de Ceux qui traversent la mer reviennent toujours à pied qu'un souvenir flou.
J'ai peut-être été trompée par sa couverture si estival, je m'attendais à autre chose, quelque chose d'à la fois léger dans l'histoire mais fort dans le ressenti. Or, bien que certaines scènes soient légères, amusantes (la rencontre avec le couple de nudistes, parenthèse fraiche comme un diabolo fraise), il n'y a malheureusement pas eu de résonnance en moi.

Ce que j'ai préféré et ce que j'ai envie de retenir, c'est la relation entre Bardu et Julien, dit Joujou. Ce papi un peu ronchon, un peu balourd et ce gamin perdu qui s'accroche à lui sont devenu inséparables, bouée de sauvetage l'un de l'autre. Ils se respectent, se narguent, s'engueulent parfois, cachent leurs sentiments toujours mais ils s'aiment, et ce genre de relation donne du baume au coeur.

2 commentaires:

  1. Mince alors, parfois on n'accroche pas, ça arrive =/ Je le laisse quand même dans ma wish list, car je dis pas nan à un Sarbacane ihi !!

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    1. Ça arrive malheureusement :'( Mais je pense qu'il peut vraiment plaire à certains ;)

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