titre : Le mur des apparences
auteure : Gwladys Constant
éditions : Rouergue
collection : doado
nombre de pages : 154
parution : 5 septembre 2018
coût : 12,50€
Synopsis :
Pourquoi Margot s’est-elle suicidée ? Une fille parfaite, belle, friquée, populaire... Justine, qui la connaît depuis la primaire et qui, elle, estime n’avoir eu que de méchantes fées au-dessus de son berceau, tient peut-être là sa revanche. En volant les carnets intimes de Margot, elle va posséder les clefs qui lui permettront de renverser le rapport de forces au sein du lycée. Un thriller psychologique, où les secrets flirtent avec le danger…
Mon avis :
Vous imaginez vous, vivre votre vie dans l’ombre de quelqu’un, quelqu’un de parfait et que du jour au lendemain, cette personne disparaisse ? Vous comprendriez vous, que cette personne parfaite est choisi de disparaitre ? Vous chercheriez à comprendre n’est-ce pas ?
Je n’ai pas bien compris au début la raison qui pousse Justine à fouiller la vie de Margot, vengeance, plaisir malsain ? Quoiqu’il en soit, Justine découvrira que le lycée n’est qu’un lieu d’apparence et que derrière se cachent bien des secrets.
Au premier abord, j’ai trouvé la plume de Gwladys Constant étonnante, trop « littéraire » peut-être, pas assez réaliste. Mais elle m’a vite happée et sauf à de rares exceptions, je n’y faisais plus attention.
L’enquête que mène Justine est intéressante, elle la conduit à réfléchir sur le monde qui l’entoure. De plus, ce qu’elle apprend la fera aussi changer, dans le bon sens ou pas.
Avec l’aide de Margot, ou plutôt de ses souvenirs, Justine prendra de l’assurance et j’ai senti cette évolution dans sa façon de penser, d’agir.
Je suis cependant restée sur ma faim. J’ai trouvé que cela retombé trop vite, que j’étais resté en haleine et que l’on ne me faisait pas reprendre mon souffle petit à petit. Cette fin, cette terrible vérité, je ne l’ai pas appréciée, peut-être l’ai-je trouvé trop grosse ou pas assez.
Quoiqu’il en soit, je n’ai pas pu lâcher ce livre et cela fait un bien fou de retrouver ce sentiment, d’être de nouveau à la merci d’une auteure.
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