titre : Le Journal de Gurty
tome 8 : J'appelle pas ça des vacances !
auteur : Bertrand Santini
édition : Sarbacane
collection : Pépix
nombre de pages : 176
parution : 4 novembre 2020 (on espère)
coût : 10,90€
4ème de couverture :
Dans le train qui conduit Gurty et Gaspard en Provence, ce dernier retrouve par hasard son ancienne fiancée, Myrtille, l’ennemie jurée de Gurty ! Lorsque Myrtille trouve le moyen de s’incruster dans leur maison de campagne, les vacances de Gurty promettent d’être agitées… La guerre entre Myrtille et Gurty est déclarée.
Sous son apparente gentillesse, Myrtille dissimule un caractère jaloux et sournois, dont Gurty est la seule témoin. L’imagination de la fiancée diabolique est sans limite pour semer la zizanie entre Gurty, son humain et tous ses amis. La confrontation s’achèvera dans un feu d’artifice final, au propre comme au figuré, où le vrai visage de Myrtille sera révélé aux yeux de tous.
Avis :
Merci aux éditions Sarbacane pour cet envoi :)
Raaaalalaaaa Gurtyyyyy. J’étais tellement heureuse et impatiente de le tenir dans mes mains ! Je pense que vous connaissez mon amour pour cette petite chienne adorable. Sauf que, à force, je finis par me répéter, alors je vais vous donner des preuves que ces petits livres sont la mignonnitude incarnée !
Gurty adore les vacances, et c’est génial car elle nous fait voyager. Bon, là, j’étais en vacances, mais quand je les lis en cours, j’ai quand même l’impression d’être en vacances.
Breeef, cette fois-ci encore, Gurty part avec son humain en Provence mais; dans le train, ils rencontrent Myrtille. Myrtille c’est qui ? C’était l’amoureuse de Gaspard dans le tome 2, Gurty, Parée pour l’hiver, et elle et Gurty se détestaient ! Gurty était jalouse, et Myrtille voulait s’en débarrasser. Gaspard l’avait alors quittée, mais la rencontre dans le train pourrait faire renaitre des sentiments, au grand damne de Gurty…
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J’ai trouvé ce tome encore plus amusant que les précédents, si c’est possible. Gurty est si cynique (c’est le cas de le dire hahaha) envers les humains, mais d’un cynisme gentil.
L’intelligence humaine étant proportionnelle à son odorat - quasi nul - (…)
- Au revoir petite boule de poils !
J’ai HORREUR qu’on m’appelle comme ça.
Ca lui plairait, elle, qu’on l’appelle « petite boule de chair » ?
Le problème quand on est amoureux, c’est que le coeur bat tellement fort qu’il aspire tout le sang comme un vampire, du coup, il n’y en a plus pour le cerveau, et c’est pour ça que les amoureux sont débiles.
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Elle renverse les codes entre humains et animaux
BEURK !
Moi, j’aime pas que des fiancées dorment dans mon lit. Je trouve que c’est pas hygiénique, car ensuite, lorsque je vais faire la sieste, je risque d’attraper leurs microbes.
Mon humain est mal placé pour critiquer l’endroit où je fais mes crottes, vu que lui, il fait caca DANS la maison !
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Gurty a aussi une haute estime d’elle même, les chiens étant supérieurs aux humains
Alors, puisque c’était comme ça, je me suis mise en grève.
Je suis allée m’asseoir dans un coin et j’ai refusé de jouer, rire, faire des câlins et répandre l’amour et la joie partout dans la maisonnée comme je le fais d’ordinaire.
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L’écriture de l’auteur (qui est Gurty, tout le monde le sait hein) est légère, naïve comme celle d’un enfant.
Elle a disparue dans un trou de vase, et je ne l’ai plus jamais revue de toute ma vie, pendant au moins trois secondes.
Les dessins animés, c’est que des mensonges ! Dans la réalité, l’amour, c’est comme quand tu manges des cookies : sur le moment, t’es content, mais le lendemain, tu te réveilles avec la colique.
(…)
Je refuse de croire que l’amour puisse rendre diabolique, car ça voudrait dire que les dessins animés racontent des mensonges, et ça, je peux pas l’entendre, car ça ne m’arrange pas.
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Mais le fond est sérieux, important et poétique.
- Exact ! Avoue qu’il y a de quoi être déprimée !
- Oui, mais fela dit, f’est fuper en un fenf !
- Et pourquoi donc, s’il-te-plait ?
- Parfe que tu adores être heureuse ! Feulement, fi on ne connait jamais la frifteffe de temps en temps, comment favoir que l’on est heureux ?
Myrtille et Gaspard n’arrêtaient pas de rire et de dire que j’étais belle, et mon coeur brillait comme un feu d’artifice dont chaque étincelle resterait gravée dans la voute des cieux.
Moralité : deux papas ou deux mamans, ce sont des parents comme les autres, et la preuve, c’est qu’ils sont capables de se gâcher la vie en ayant des bébés, comme n’importe qui.
Ma conclusion était simple : selon qui vous aimez, l’amour ça peut être nul ou bien super.
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Voilà pourquoi il faut lire Gurty, que l’on soit petit ou grand. Parce que Le Journal de Gurty, c’est de l’humour, de la mignonnitude, c’est un concentré de sourire. Et en ce moment, c'est l'idéal...