Nick, le rugbyman au sourire solaire.
Charlie, le musicien au cœur solitaire.
Parce qu’ils évoluent dans des cercles différents,
parce qu’ils n’ont pas le même caractère,
leur amitié n’était pas gagnée.
Pourtant, petit à petit, de façon irrésistible, Charlie tombe amoureux.
Même s’il sait que Nick aime les filles. Même s’il sait qu’il n’a aucune chance.
Alors, pour ne pas mettre en péril cette amitié naissante
qui compte pour lui plus que tout, Charlie préfère garder le silence…
J’ai enfin terminé la lecture des quatre Heartstopper. Il faut savoir que je les ai depuis déjà quelques mois dans ma bibliothèque et hier, je me suis demandée pourquoi je ne les avais toujours pas lu (j’ai eu la réponse avec le tome 3).
Heartstopper, c’est une saga de roman graphique LGBTQIA+ qui a fait sensation quand elle est sortie, tout le monde en parlait, tout le monde adorait et il y a quelque temps, elle a même eu droit à une adaptation Netflix.
J’avais déjà lu les deux premiers tomes, mais pour l’occasion (et puis, est-ce qu’il faut vraiment une raison pour relire des livres ? Je ne crois pas) j’ai enchaîné tome 1 à 4. Après être partie à la recherche du carnet dans lequel j’avais écrit mon avis sur le tome 1, me revoici avec…seulement 2 lignes de plus. C’était une recherche fructifiante dites-moi (pourquoi est-ce que j’écris comme je parle ? Je crois que ça fait trop longtemps que je n’ai pas chroniqué, ça me manque et du coup, je suis toute contente de revenir).
Oh j’ai oublié de prévenir, cette chronique parlera des quatre tomes, donc si vous ne les avez pas lu, gare aux spoils.
Lors de ma première lecture du tome 1, j’avais été un peu déçue. J’en avais entendu tant et tant de bien, que Une rencontre n’avait pas pu toucher le coup de coeur. Attention hein, je ne dis pas que je n’avais pas aimé, c’était mignon, mais sans plus. J’avais trouvé les dessins un peu trop simplistes, ils m’empêcher de discerner les émotions des personnages sur leur visage.
J’avais préféré le tome 2, plus…immersif ? On voit vraiment Nick se débattre avec ses différents sentiments, , on le voit se chercher, évoluer…On découvre aussi ses peurs, ses doutes, ses réflexions, il est désemparé. Charlie et lui se sont avoués leurs sentiments mais ils cachent leur relation. Je n’ai pas trouvé ça honteux, juste mignon, comme vouloir garder un amour pour soi. Dans ce tome, les dessins m’ont montré ce premier amour avec les joues qui rosissent (je précise qu’on est on en noir et blanc, alors comment j’ai pu avoir cette réflexion ?) et les yeux qui pétillent. J’ai même versé ma larme lors de la scène entre Nick et sa mère, tant de bienveillance et d’amour s’en dégagent.
Donc si je résume mon avis d’antan, c’était une bonne lecture mais pas un coup de coeur, avec une très belle progression entre le tome 1 et le tome 2.
Sauf que quand j’ai repris ma lecture hier, toute attentes et ressentiments avaient disparu. J’ai juste pris l’histoire de Nick et Charlie comme elle venait, et ça change tout ; j’ai bien plus apprécié cette seconde lecture. Certes, les dessins restent enfantins, mais là où j’y avais vu un point noir, j’y vois maintenant un atout. Que je m’explique. J’ai comparé l’évolution des dessins avec le fait de faire connaissance avec quelqu’un : plus on s’approche, plus certaines choses nous sautent aux yeux.
Eeeeet en fait je bloque à partir du tome 3. Je lis, toute contente les préparations au voyage à Paris. Je suis heureuse de retrouver Tara et Darcy ainsi que les amis de Charlie. Dans ce tome beaucoup plus gros que les précédents, les personnages secondaires sont bien plus développés, autant dans le dessin que dans leur histoire. Et là, un regard de Nick suffit à me rappeler pourquoi je ne l’avais pas lu. C’est fou, comme d’un coup, un trait de crayon peut glacer le sang : Nick regarde l’assiette pleine de Charlie. Je comprends de suite où Alice Oseman veut nous amener. C’est un peu survolé, mais dans le tome 4, ça prend quasiment toute la place : Charlie souffre de troubles alimentaires et est hospitalisé. J’ai voulu terminé ma lecture, mais je devais faire des pause à chaque page pour ne pas pleurer dans le train, et en écrivant ça, je pleure devant mon ordinateur. Stop. Je peux plus donner mon avis.
Est-ce que je publie quand même cet avis qui n’est absolument pas construit et approfondi ? Est-ce que je m’ouvre sur internet ? Oui, parce que l’idée d’écrire sur Nick et Charlie m’obsédait toute la journée et me remplissait de joie. Oui parce que c’est un sujet important, mais surtout, que c’est une très bonne lecture. Je remercie l’autrice et l’édition d’avoir mis un trigger warning sur ce tome 4, il n’en tenait qu’à moi de le prendre en compte, chose que je n’ai pas fait, car si je n’y fais pas attention, c’est que ça ne me touche pas n’est-ce pas ? Question rhétorique stupide, ça ne marche pas comme ça, ne faite pas comme moi, protégez-vous.
On respire, et on termine cette chronique. J’ai apprécié ma lecture des deux premiers tomes, cela a été plus compliqué pour les deux suivants dû à mon histoire. Mais j’ai trouvé ces tomes très bien fait, donnant les informations nécessaires sans que cela soit lourd, apportant une note positive sans que cela soit irréaliste et niais. Ce que je veux retenir, c’est que j’ai hâte de lire le tome 5 qui sort en février !
J'ai lu le tome 1 il y a un petit temps, mais je n'ai pas pris le temps de continuer parce que je les lis en VO. Mais bon, ce n'est pas une excuse. Il faut vraiment que je reprenne cette lecture :)
RépondreSupprimerC'est une bonne idée de les lire en VO ! Je suis sûre que tu adoreras la suite :)
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