Titre : J'ai égaré la lune
tome 2
Auteur : Erwan Ji
Edition : Nathan
Nombre de pages : 464
Parution : 15/03/2018
Coût : 16,95€
4ème de couverture :
Quand j'étais petite, j'imaginais ma vie à vingt ans. J'irais à la fac à New York, je partagerais une petite chambre avec une coloc râleuse, et mon copain m'appellerait "chérie". Je viens d'avoir vingt ans. Je vais à la fac à Tokyo, je partage une grande maison avec six colocs géniaux, et ma copine m'appelle "ma petite otarie". Alors oui, je suis peut-être pas très forte en imagination de vie. Mais tu sais quoi ? C'est pas grave. La vie, c'est comme une blague. C'est plus rigolo quand t'as pas deviné la fin.
Mon avis :
Je me souviens avoir adoré J’ai avalé un arc-en-ciel que j’avais découvert par hasard dans mon CDI en seconde ou en première ; je l’avais même lu deux fois ! Quand J’ai égaré la Lune est sorti, j’ai hésité à le lire, j’avais peur d’être déçue. J’ai attendu longtemps et je n’ai pas pu m’empêcher de l’emprunter à la bibliothèque. Et qu’est-ce que j’ai aimé !
Puce et Aiden, toujours ensemble, entame leur deuxième année d’études post-bac et pour cela, elles s’envolent au Japon ! Malheureusement, Aiden a une proposition de stage à Los Angeles qu’elle ne peut refuser, et Puce se retrouve seule à Tokyo.
J’ai adoré découvrir ce pays à travers ses yeux. J’aime sa façon de penser en deux langues : français et anglais, de comparer les expressions et les habitudes des Tokyoïtes. J’étais complètement dépaysée, ce voyage me faisait un bien fou moi qui suis coincée dans ma clinique.
Les lettres arc-en-ciel d’Aiden en français étaient magnifiques. C’était tellement beau de découvrir des bribes de leur histoire à travers ce français bancal mais aimant.
J’aime toujours le style d’Erwan Ji, le blog de Puce, comme un journal intime, est entrainant, fluide. On a accès à ses pensées, aux évènements, parfois avec du recule, aux anecdotes…
Puce m’a encore une fois fait tombée sous son charme. Rigolote, spontanée, maladroite, elle se remet en question et veut le Vivre, le grand Vivre, elle ne veut plus attendre et veut tout découvrir. J’ai aimé ce côté de sa personnalité.
Avec J’ai égaré la Lune, j’ai retrouver le goût de vivre, le Vivre que cherche Puce. J’ai tout ressenti avec elle, ses peurs, ses joies, ses doutes. Je vivais avec elle, dans sa colocation japonaise. Grande colocation d’ailleurs puisqu’ils étaient 6 et tous d’origines différentes. Ca apportait beaucoup de diversité culturelle au roman, et Erwan Ji n’a pas lésiné sur les informations japonaises sans pour autant nous écrouler dessous.
Cette lecture était parfaite. Je ne sais si c’est le contexte dans lequel je l’ai lue, mais je n’ai rien à redire dessus. Elle aborde de multiples thèmes : le voyages, la découverte, les relations à distance, la colocation, la maladie, « l’analphabétisme de luxe ». Mais surtout, et je ne le répèterai jamais assez, Puce, tu m’as donné envie de Vivre.
J’ai avalé un arc-en-ciel avait pas mal tourné sur la blogo à sa sortie, mais je n'ai pas encore eu l'occasion de le lire... En tout cas, contente de voir que cette suite a été à la hauteur, malgré tes appréhensions ;)
RépondreSupprimerSi tu as l'occasion de lire J'ai avalé un arc-en-ciel, franchement, lis-le ! C'est un véritable roman feel good qui réchauffe le coeur
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