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lundi 21 juin 2021

Justice sauvage, de Gaspard Flamant

titre : Justice sauvage
auteur : Gaspard Flamant
édition : Sarbacane 
édition : Exprim'
nombre de pages : 208
parution : 2 juin 2021
coût : 16€

 



4ème de couverture : 

Après le percutant Shorba (finaliste des Pépites de Montreuil 2018), Gaspard Flamant signe un véritable brûlot, tenant à la fois de la comédie de potes et du thriller d’aventure ! 

Sur le bord d’une route, pourchassée par une moto, une femme court pour ne pas mourir. Elle est sans papiers, et vient d’échapper à un réseau de prostitution. Deux hommes la sauvent, in extremis. Ils n’ont pas des allures de héros classiques : un braqueur en promenade et un étudiant plutôt paumé. Faute de mieux, ils la cachent au milieu des caïds des quartiers Nord de Marseille. Mais ni Fatoumata ni Malik et Zinga n’ont l’intention de se contenter de fuir. Alors, aidés par tout ce que la France compte de marginaux et de têtes brûlées, ils vont remonter une à une les étapes qui ont conduit leur nouvelle amie en enfer. Parce que quand des fascistes s’associent aux proxénètes pour chasser les migrants, le trio ne voit qu’une seule solution : course poursuite, fusil à pompe et justice sauvage.


Avis : 

Merci aux éditions Sarbacane pour cette lecture 

Est-ce que je tente un résumé de Justice sauvage ? Malik, étudiant un peu perdu, est pris en stop par Zinga au look de taulard un peu bourru. Sur la route, il font la rencontre de Fatoumata, ouagalaise couverte de sang et fuyant un réseau de prostitution. A partir de là, on entre dans un autre monde. Farandole de personnages éclectiques aux destins différents. J’ai du mal à condenser Justice sauvage. 

C’est un roman intense, prenant. Je me suis retrouvée entrainée par ce groupe, je m’y suis attachée. D’ailleurs, il m’a fait pensé aux trois héros de Ceux qui traversent la mer reviennent toujours à pied de Marine Veith : un étudiant un peu paumé, une migrante africaine, un monsieur bourru, du stop… Mais là où Ceux qui traversent la mer reviennent toujours à pied m’avait laissé mitigée, sans trop d’impact, j’ai été prise dans ma lecture de Justice Sauvage


J’ai aimé l’aventure, toujours bouger, voyager, voir des lieux hors du temps côtoyer des plus prosaïques. J’ai aimé la relation des personnages, presque familiale, une entraide des gens oubliés. 


Bien sûr, Justice sauvage est un roman violent. C’est un roman qui dépeint une réalité violente, atroce pour certains, drogue, prostitution… C’est révoltant. Et en même temps, au milieu de cette violence, il a de l’amour, de l’espoir, de charmantes parenthèses. J’ai rit des répliques des personnages, de l’humour de Zinga et de Malik. Comme le dit Marinette, « On en vient à aimer et supporter des hommes et femmes elleux-aussi peu recommandables et violent.e.s, qui mènent leurs propres combats pour une justice à aller chercher »


Avertissements : 
(surligner pour voir, cela peut potentiellement divulguer l'intrigue)
violence physique - sang - mort - prostitution -

Les Picapoches, à l'assaut des mØmbres vaudous, de Rolland Auda


titre : Les Picapoches, à l'assaut des mØmbres vaudous
auteur : Rolland Auda
illustratrice : Caroline Hue
édition : Sarbacane
collection : Pépix
nombre de pages : 176
parution : 2 juin 2021 
âge : 8-12 ans
coût : 10,90






4ème de couverture : 


Une aventure supersonique mêlant un groupe de gosses extraordinaires, un méchant doté de machines diaboliques, des zombies téléguidés dans un feu d’artifice d’imaginaire ! 

Qu’est-ce qui peut pousser Martin et ses amis, élèves de 6e, à devenir du jour au lendemain une bande de pickpockets ? Et qui est cette mystérieuse Voix qui leur ordonne, par téléphone, de voler les smartphones des passants ? Face à une épidémie maléfique qui tue les habitants de leur petite ville, les cinq « Picapoches » auront pour mission d’empêcher Lazare Tremoldov et ses inquiétants sbires, les mØmbres, d’envoûter la population à l’aide d’une application numérique… Ils devront pour cela apprendre à piquer dans les poches, se découvrir des pouvoirs insoupçonnés, affronter leur terrible professeure de français, Mortadella, et aller au coeur de la demeure d’un prêtre vaudou qui ne rêve que d’une chose : faire de nous tous ses esclaves zombies.


Avis :

 Merci aux éditions Sarbacane pour cette lecture.

J’ai passé un agréable moment avec ce nouveau Pépix. Un jour, Martin reçoit un étrange colis, une Voix lui donne une mission par téléphone : sauver le monde des MØmbres. Bien sûr, Martin croit à une blague, mais il finit par réunir ses amis, Isha, Manolo, Louise et Yacine et ensemble, ils vont devoir faire confiance à la Voix pour sauver les habitant de Digne-les-Bains d’une mort étrange. 


L’idée est originale, à la fois amusante et pédagogique (attention au téléphone). Et puis le mot "picapoche" est vraiment génial, il fallait l'inventer ! 


On voit que le gang des Picapoches est soudé, et j’aime l’amitié de ces cinq enfants, l’entraide et les punchlines amicales. Les remarques que Martin nous destinait, à nous lecteurs, étaient elles aussi bien revigorantes. 


Les Picapoches, À l’assaut des mØmbres vaudous, c’est un roman d’espionnage revisité. Les nouveaux James Bond ? Des enfants de 6ème de Digne-les-Bains . Je m’attendais donc à un peu plus de gadgets, je les aurais préférés aux « signes particuliers ». Quoique cette partie était quand même adorable : chaque enfant, chaque individus, possède en sois une qualité exceptionnelle, utile.


Ma seule déception est le rôle de Mortadella, leur professeur de français. J’aurais aimé qu’elle n’est pas un si mauvais rôle à la fin du livre, vous savez, retournement de situation et la vilaine prof est en réalité sympathique, quand on comprend son fonctionnement. 


En bref, encore une bonne lecture que je ferai bien lire à mon petit frère…