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dimanche 20 novembre 2022

Pourquoi j'ai mangé du lion, de Jean-Pascal Bernard


Titre : Pourquoi j'ai mangé du lion
Auteur : Jean-Pascal Bernard
Illustratrice : Caroline Taconet
Editions : Les Petites Moustaches
Nombre de pages : 70
Parution : 14/10/2020
Coût : 12,50





4ème de couverture 

Qu’est-ce qui a bien pu pousser la girafe Ramona, sage pensionnaire du zoo de Vincennes, à dévorer un lion ? Les feuilles d’acacia ne suffisaient-elles pas à la rassasier ?
– C’était un accident ! bredouille-t-elle devant le compatissant commissaire Pillière.
– Un assassinat ! rugit la veuve du fauve défunt devant l’implacable adjoint Dentu.
Et s’il s’agissait en définitive d’un crime passionnel ?
Pas bête. Mais cela n’explique pas tout…

Dans ce court roman policier, l’amour ne triomphera pas mieux que dans Roméo et Juliette. Mais, comme toujours, c’est du génie des enfants que jaillira la lumière.


Mon avis express' : 

Merci aux Petites Moustaches Editions pour cette lecture

 Lu dans le cadre de mon stage chez Les Petites Moustaches Editions, j'ai passé un agréable moment avec Pourquoi j'ai mangé du lion ; Ramona la girafe est coupable d'homicide, elle a mangé Bouly le lion. Pour résoudre cette enquête, nous suivons deux interrogatoires menés en parallèle : le commissaire avec Ramona, et son adjoint avec Sharon, la lionne compagne de Bouly. Tous deux essaient de comprendre ce qui a bien pu se passer pour pousser une girafe à manger un lion. 

Le talent de Jean-Pascal Bernard réside dans cet ligne entre abracadabrantesque et réalisme. C'est vrai, avec ces animaux qui parlent on pourrait s'attendre à un livre pour enfant, ou alors un remake de La Ferme des animaux, mais non, ici, humains et animaux se côtoient, les hommes dans les rues et les animaux dans le zoo.l. Il arrive même à nous faire oublier que la protagoniste est une girafe. Cet aspect irréaliste apporte une touche d'humour sans tomber dans la lourdeur, et je dois avouer que j'ai bien rit durant ma lecture. 

Jean-Pascal Bernard a vraiment une plume, chacun de ses personnages possède son propre dialecte, et il passe de l'un à l'autre sans gêne. J'ai aimé cette alternance de langage : soutenu pour Ramona et vulgaire pour Sharon. Le ton très recherché est contrebalancé par les onomatopées des animaux. Son écriture est fluide, les 70 pages du livre se dévorent en un rien de temps. 

Le texte est accompagné d'illustrations à la fois simples et efficaces. Ni trop imposantes, ni trop superflues, les illustrations de Caroline Taconet sont à l'image de l'écriture, suffisamment lisses pour ne pas nous faire tourner la tête et en même temps très colorées pour attirer l'oeil. 

Pourquoi j'ai mangé du lion est un court roman policier aux allures de fables enfantines qui nous fait bien rire.
Ce marivaudage moderne et humoristique s'adresse alors à la fois aux enfants qui s'amuseront des péripéties, et aux adultes qui apprécieront la parodie du polar et le travail de la langue. 

mardi 15 novembre 2022

Heartstopper tome 1 à 4, de Alice Oseman

   


 Titre : Hearstopper
Tomes 1 à 4 : Une rencontre, Un secret, Voyage à Paris, Choses sérieuses
Autrice : Alice Oseman
Editions : Hachette
Nombre de pages du tome 1 : 272
Parution du tome 1 : 09/10/2019
Coût : 15€





4ème de couverture du tome 1 

Ceci est l’histoire de deux lycéens. 
Nick, le rugbyman au sourire solaire. 
Charlie, le musicien au cœur solitaire. 

Parce qu’ils évoluent dans des cercles différents, 
parce qu’ils n’ont pas le même caractère, 
leur amitié n’était pas gagnée. 


Pourtant, petit à petit, de façon irrésistible, Charlie tombe amoureux. 
Même s’il sait que Nick aime les filles. Même s’il sait qu’il n’a aucune chance. 
Alors, pour ne pas mettre en péril cette amitié naissante 
qui compte pour lui plus que tout, Charlie préfère garder le silence…

Mon avis : 

J’ai enfin terminé la lecture des quatre Heartstopper. Il faut savoir que je les ai depuis déjà quelques mois dans ma bibliothèque et hier, je me suis demandée pourquoi je ne les avais toujours pas lu (j’ai eu la réponse avec le tome 3).


Heartstopper, c’est une saga de roman graphique LGBTQIA+ qui a fait sensation quand elle est sortie, tout le monde en parlait, tout le monde adorait et il y a quelque temps, elle a même eu droit à une adaptation Netflix.


J’avais déjà lu les deux premiers tomes, mais pour l’occasion (et puis, est-ce qu’il faut vraiment une raison pour relire des livres ? Je ne crois pas) j’ai enchaîné tome 1 à 4. Après être partie à la recherche du carnet dans lequel j’avais écrit mon avis sur le tome 1, me revoici avec…seulement 2 lignes de plus. C’était une recherche fructifiante dites-moi (pourquoi est-ce que j’écris comme je parle ? Je crois que ça fait trop longtemps que je n’ai pas chroniqué, ça me manque et du coup, je suis toute contente de revenir).


Oh j’ai oublié de prévenir, cette chronique parlera des quatre tomes, donc si vous ne les avez pas lu, gare aux spoils.


Lors de ma première lecture du tome 1, j’avais été un peu déçue. J’en avais entendu tant et tant de bien, que Une rencontre n’avait pas pu toucher le coup de coeur. Attention hein, je ne dis pas que je n’avais pas aimé, c’était mignon, mais sans plus. J’avais trouvé les dessins un peu trop simplistes, ils m’empêcher de discerner les émotions des personnages sur leur visage. 

J’avais préféré le tome 2, plus…immersif ? On voit vraiment Nick se débattre avec ses différents sentiments, , on le voit se chercher, évoluer…On découvre aussi ses peurs, ses doutes, ses réflexions, il est désemparé. Charlie et lui se sont avoués leurs sentiments mais ils cachent leur relation. Je n’ai pas trouvé ça honteux, juste mignon, comme vouloir garder un amour pour soi. Dans ce tome, les dessins m’ont montré ce premier amour avec les joues qui rosissent (je précise qu’on est on en noir et blanc, alors comment j’ai pu avoir cette réflexion ?) et les yeux qui pétillent. J’ai même versé ma larme lors de la scène entre Nick et sa mère, tant de bienveillance et  d’amour s’en dégagent. 


Donc si je résume mon avis d’antan, c’était une bonne lecture mais pas un coup de coeur, avec une très belle progression entre le tome 1 et le tome 2. 

Sauf que quand j’ai repris ma lecture hier, toute attentes et ressentiments avaient disparu. J’ai juste pris l’histoire de Nick et Charlie comme elle venait, et ça change tout ; j’ai bien plus apprécié cette seconde lecture. Certes, les dessins restent enfantins, mais là où j’y avais vu un point noir, j’y vois maintenant un atout. Que je m’explique. J’ai comparé l’évolution des dessins avec le fait de faire connaissance avec quelqu’un : plus on s’approche, plus certaines choses nous sautent aux yeux.


Eeeeet en fait je bloque à partir du tome 3. Je lis, toute contente les préparations au voyage à Paris. Je suis heureuse de retrouver Tara et Darcy ainsi que les amis de Charlie. Dans ce tome beaucoup plus gros que les précédents, les personnages secondaires sont bien plus développés, autant dans le dessin que dans leur histoire. Et là, un regard de Nick suffit à me rappeler pourquoi je ne l’avais pas lu. C’est fou, comme d’un coup, un trait de crayon peut glacer le sang : Nick regarde l’assiette pleine de Charlie. Je comprends de suite où Alice Oseman veut nous amener. C’est un peu survolé, mais dans le tome 4, ça prend quasiment toute la place : Charlie souffre de troubles alimentaires et est hospitalisé. J’ai voulu terminé ma lecture, mais je devais faire des pause à chaque page pour ne pas pleurer dans le train, et en écrivant ça, je pleure devant mon ordinateur. Stop. Je peux plus donner mon avis.


Est-ce que je publie quand même cet avis qui n’est absolument pas construit et approfondi ? Est-ce que je m’ouvre sur internet ? Oui, parce que l’idée d’écrire sur Nick et Charlie m’obsédait toute la journée et me remplissait de joie. Oui parce que c’est un sujet important, mais surtout, que c’est une très bonne lecture. Je remercie l’autrice et l’édition d’avoir mis un trigger warning sur ce tome 4, il n’en tenait qu’à moi de le prendre en compte, chose que je n’ai pas fait, car si je n’y fais pas attention, c’est que ça ne me touche pas n’est-ce pas ? Question rhétorique stupide, ça ne marche pas comme ça, ne faite pas comme moi, protégez-vous.


On respire, et on termine cette chronique. J’ai apprécié ma lecture des deux premiers tomes, cela a été plus compliqué pour les deux suivants dû à mon histoire. Mais j’ai trouvé ces tomes très bien fait, donnant les informations nécessaires sans que cela soit lourd, apportant une note positive sans que cela soit irréaliste et niais. Ce que je veux retenir, c’est que j’ai hâte de lire le tome 5 qui sort en février !

lundi 14 novembre 2022

C'est lundi, que lisez-vous ?

                

 C'est lundi, que lisez-vous reprend "It's Monday, what are you reading ?" du blog One person's journey through a world of books. Au départ, le récapitulatif des liens français se faisait sur le blog de Galleane, puis, c'est le blog I Believe in Pixie Dust qui a repris le flambeau. Cependant, elle a annoncé qu'elle ne le continuerait plus que sur Instagram, le récapitulatif des liens se fait donc maintenant sur le blog Les Paravers de millina.

Le but de ce rendez-vous hebdomadaire, c'est de faire un petit bilan de sa semaine : 
Qu'avez-vous lu ?
Que lisez-vous maintenant ?
Que lirez-vous ensuite ?

Bon, ça fait quelques temps que je ne suis pas venue ici, je passe de temps en temps sur Instagram, mais jamais assez longtemps pour poster. Dernièrement, j'avais du mal à lire, ma concentration me fait défaut malheureusement. Et puis, j'ai tant lu de manga et bd en octobre que j'en ai fait une indigestion haha, je crois que je ne pouvais plus lire un ouvrage illustré mais que j'avais perdu l'habitude des livres de plus de 200 pages. Cependant, ma panne de lecture semble s'estomper (je touche du bois), et je peux enfin vous faire un récapitulatif de plus d'un demi ouvrage.

Mes lectures de la semaine passé : 

   

J'ai trouvé le roman parfait pour reprendre la lecture : une de mes autrices préférées doublé de ma période cocon = combo gagnant ! J'ai nommé le tome 1 des Soeurs Charbrey de Cassandra O'Donnel. J'ai lu la moitié en quelques heures, j'étais complètement happée. Néanmoins je ne l'ai pas fini, une fois que ces quelques pages m'ont donné l'impulsion nécessaire, j'ai refermé ce livre, je le garde sous le coude pour une prochaine perte d'envie.
Parce que le film Netflix me faisait envie, je dois l'avouer, j'ai emprunté le tome 1 de L'Ecole du Bien et du Mal de Shoman Chainani. J'ai adoré ma lecture, malgré quelques petits points dérangeant : le cliché sur le clivage bien et mal. Pourquoi le mal doit-il être laid et le bien beau ? 

   

Ensuite, j'ai enchaîné les quatre tomes de Heartstopper de Alice Oseman, ma chronique est prête pour demain. 
Je termine ma semaine avec une lecture en diagonale : Le Jour de June de Anne Loyer pour mon stage chez Les Petites Moustaches Editions.

 

Pour ce qui est des écrans, j'ai regardé Madeleine Collins, de Antoine Barraud. Une petite déception je pense, je ne m'attendais pas à cette fin et j'aurais aimé autre chose.

En ce moment je lis :

   


Comme j'ai retrouvé le goût de lire, je peux enfin commencé Les Eblouis de Aylin Manço, et je dois dire que j'aime déjà beaucoup.
En diagonale, je lis Sous le masque de Desdémone, de Marie Nollet, pour mon stage.
J'ai aussi recommencé la série Smallville, je fais des petits sauts de puces entre la saison 4 et la saison 10.


Ensuite, je lirai : 

 


Je me laisse le choix entre Emma de Jane Austen, La Vie sexuelle des superhéros de Marco Mancassola et le tome 2 de L'Ecole du bien et du mal de Shoman Chainani
Je lirai en même temps un livre des Petites Moustaches, puis un des services presses que j'ai dû mettre de côté. 
Et pour ce qui est des séries, j'ai très envie de rerereregarder Lois et Clark, oui je suis grave.


🍂Je vous souhaite à toutes et à tous une très belle semaine pleine de lecture 🍂