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lundi 28 janvier 2019

Helloooo

Petites précisions sur les textes que je poste. Il s'agit de mes écrits, rien n'est plagié.
De plus ceux-ci sont des extraits de nouvelles jamais terminées par manque d'inspiration, de candidatures pour des concours jamais envoyé ou encore d'exercices d'écriture. Il ne s'agit en rien d'un journal intime ou de quoique ce soit d'autobiographique (sauf si l'on considère qu'il y a toujours une part d'autobiographie dans une création quelle qu'elle soit mais je n'entrerai pas dans ce débat)

D'ailleurs, si vous voulez que je mettent quelques consignes "d'exercices" agréables à réaliser, dites le moi :)

dimanche 27 janvier 2019

Breath

Je ferme les yeux et je me laisse porter. Je me laisse porter par la colère, le désespoir, le dégout de moi-même. Je ferme les yeux et je crie. Je crie à m’en briser les cordes vocales. Je crie à en pleurer. Et je pleure, des grosses larmes toutes mouillées qui coulent sur mes joues. Je me laisse porter, je crie, je pleure. Et ça va mieux. 

Et puis là, la contradiction. Bien, mal ? Heureux, triste ? Etrange. Normal. C'est un vide, un masque, un sourire. Faux. Mais on continue n'est-ce pas ? Show must go on. Always. 

T'attends quoi là ? Que je tombe ? Que je cède ? Je tiendrai. Ma chute, tu la verras pas. Parce qu'il n'y en aura pas. Alors retourne d'où tu viens, moi je te tourne le dos. 


dimanche 6 janvier 2019

Mon univers

Elle resserre son manteau autour de ses épaules, remonte son écharpe sur son nez. On ne voit plus que ses yeux. Elle a froid. Un froid mordant et glacé. Elle accélère le pas. Ses bottines laissent des empreintes dans la neige blanche. Blanc, tout est blanc ici. Et silencieux. Le monstre de fer pale veille sur la rue déserte. Recouvert de son manteau blanc, Paris dort. Au milieu de cette nuit sans lune, elle marche. Seule. Désespérément seule. Et elle rêve. Elle rêve à des fe- nêtres éclairées, à une porte ouverte.
Elle entrerait dans ce château aux pierres roses, une douce chaleur s’infiltrerait en elle. Elle pose- rait son manteau et traverserait le vestibule. Une bonne odeur de pain d’épice lui chatouillerait le nez tandis qu’une valse de piano flotterait dans l’air. Ses pieds caressaient les tapis moelleux et elle franchirait le seuil d’un salon. La pièce serait joliment éclairée par des bougies. Son père, agenouillé près de l’âtre, soufflerait sur des braises incandescentes. Alchimistes des temps an- ciens, il redonnerait vie aux flammes. Sa mère, perdue dans une marée de coussins poserait sa broderie pour la prendre dans ses bras.
Un coup de vent la ramène à la réalité. Malheureusement, il n’y a pas de château, de feu, de câlin. Ici, tout se ressemble. Les rues, les maisons, le sol, le ciel, tout est blanc. Et au fond, le geôlier de fer la surveille. Où qu’elle aille, il la regarde. La neige a arrêté de tomber, les flocons se détachent de ses cheveux. Une larme roule sur sa joue. Elle n’en peut plus, elle est fatiguée de cette vie incessante. Soudain, un chat noir apparaît. Un grand et beau chat noir au poils brillants. Il passe sans la voir. Sa queue fend l’air. La boule de neige se fracasse au sol.
Au milieu de la poudre blanche, une petite poupée. Une toute petite poupée mécanique. L’écharpe remontée sur son nez.
Salut salut !
Dieu ! Mon dernier article date de cet été. Ce blog est vraiment tombé à l'abandon. Des explications ? Je n'avais tout simplement plus envie de chroniquer. Je lis toujours, moins c'est vrai, ça reste une passion, à laquelle je n'accorde plus tellement de temps c'est vrai. Cependant je n'avais vraiment plus envie de parler de mes lectures. Ce que j'ai envie de partager aujourd'hui ce sont des textes. De simples textes que j'écris quand l'envie m'en prend et que je publierai de temps en temps. 
Je tiens à dire que les commentaires du style "j'aime pas c'est moche" ne m'intéresse pas. Je ne m'attends d'ailleurs pas à recevoir des commentaires. Je crois que j'ai juste besoin parfois de partager quelque chose...