Je ferme les yeux et je me laisse porter. Je me laisse porter par la colère, le désespoir, le dégout de moi-même. Je ferme les yeux et je crie. Je crie à m’en briser les cordes vocales. Je crie à en pleurer. Et je pleure, des grosses larmes toutes mouillées qui coulent sur mes joues. Je me laisse porter, je crie, je pleure. Et ça va mieux.
Et puis là, la contradiction. Bien, mal ? Heureux, triste ? Etrange. Normal. C'est un vide, un masque, un sourire. Faux. Mais on continue n'est-ce pas ? Show must go on. Always.
T'attends quoi là ? Que je tombe ? Que je cède ? Je tiendrai. Ma chute, tu la verras pas. Parce qu'il n'y en aura pas. Alors retourne d'où tu viens, moi je te tourne le dos.
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