Menu Horizontal


vendredi 12 juin 2020

Les Enfants des Feuillantines de Célia Garino

titre : Les Enfants des Feuillantines
auteure : Célia Garino
édition : Sarbacanes
collection : Exprim'
nombre de pages : 512
parution : 27 mai 2020
coût : 17€






Synopsis : 

Bienvenue aux Feuillantines.
Non, nous ne sommes pas dans le poème de Hugo. Nous sommes dans une maison normande, secouée par les vents et ballottée par les évènements de la vie tumultueuse de ses habitants : la famille Mortemer. L’aînée des Mortemer, c’est Désirée. Elle a vingt-quatre ans, et à sa charge ses six cousins et sa soeur.
Pourquoi ? Parce que sa mère et ses tantes sont trois folles exaltées qui ont abandonné la vie pendant que leur progéniture se débat dans cette maison où il y a : un perroquet malpoli, des voyages prévus en Lululitanie, des tunnels à creuser, un cochon, des additions ratées, un piano désaccordé, des épaves de bateau, un lapin mollasson, des amoureux perdus et retrouvés, une grand-mère…
Bref, aux Feuillantines il y a cette famille qui ne demande qu’à être aimée, et que toi, lecteur, lectrice, peut exaucer.


Mon avis : 
Un grand merci aux éditions Sarbacane pour cet envoi

Au départ je me suis dit : "tiens, un roman à la famille Malaussène, un roman sur une famille particulière et attachante." Mais c'était tellement plus.

La famille Mortemer, c'est qui ? Trois triplées qui vivaient différemment et qui ont laissé des enfants derrière elles : l'une s'est suicidée, l'autre a tout simplement disparue de la circulation et la troisième est internée en hôpital psychiatrique. Trois soeurs absentes dans la vie de leurs enfants, et pourtant si présentes dans l'histoire.
Parlons-en de leurs enfants, ils sont sept, plus la grand-mère, Granny. Désirée, l'aînée de 24 ans, a à sa charge ses six cousins et cousines, ainsi que Granny.

Cette famille si bruyante, si en colère, si turbulente, nous raconte son quotidien, et j'ai vécu des moments si prenants avec elle. Je voulais assister aux grosses colères de Désirée, écouter les histoires de Granny le dimanche soir.  Bref, j'avais envie de faire partie de leur tribu, d'être une de leur cousine, car au milieu de cette vie si compliquée, ils sont tous attachés les uns aux autres, solidaires.

J'ai adoré la narration, avec le point de vue de chaque enfant. J'ai adoré les jurons incroyables de Désirée. J'ai adoré vivre chaque relation avec eux. J'ai adoré les découvrir eux, par leurs yeux et par les yeux des autres.

La fin est arrivée beaucoup trop vite, mais si belle. Ce roman donne de l'espoir, encore une fois, on en a jamais trop n'est-ce pas ? Une famille pas comme les autres, moderne et désuète à la fois. Une ambiance où je voulais être.

2 commentaires: