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dimanche 25 juillet 2021

SERIE — Young Royals, de Lisa Ambjörn


titre : Young Royals 
saison : 1 
réalisatrice : Lisa Ambjörn
origine : Suède
production : Netflix
nombre d'épisodes : 6 
durée d'un épisode : 45min 
parution : 1 juillet 2021
acteurs principaux : Edvin Ryding, Omar Rueberg, Malte Gardinger, Frida Argento et Nikita Uggla


Synospis : 

Quand le prince Wilhelm arrive dans le prestigieux internat d'Hillerska, il y voit enfin l'occasion de découvrir qui il est vraiment et le genre de vie qu'il souhaite mener. Wilhelm se prend a rêver d'un futur où il jouirait d'une pleine liberté et d'un amour inconditionnel, dégagé de toute obligation royale. Mais quand il se retrouve soudainement premier dans l'ordre de succession au trône, le dilemme prend une toute autre ampleur et il lui faut choisir entre son amour et son devoir.


Avis : 

 Je ne sais plus comment j’en suis venue à regarder Young Royals. Je ne savais pas de quoi ça parlait (à part une histoire avec une élite et c’est tout.). Mais j’ai regardé le premier épisode, que j’ai dû arrêter à la moitié pour aller travailler. L’histoire m’est restée en tête, et le lendemain, j’ai repris. Et là, la claque. Je n’ai pu détacher mes yeux de l’ordinateur de toute la journée, j’ai enchaîné les épisodes les uns après les autres, sans pause. J’ai été complètement, et irrésistiblement accro à cette série. 

Mais la question, c’est : est-ce que j’ai « simplement » bingwatché, sans ressentir, comme cela m’arrive souvent avec les série ? Pas. Du. Tout. Cette série m’a transportée comme aucune série n’avait su le faire avant elle. J’ai ressenti si fort les émotions des personnages, d’une façon que l’on pourrait rapprocher d’un livre. J’ai désiré, j’ai pleuré, j’étais en tension, j’ai ri, j’étais amoureuse… (oui, on peut dire que je suis une totale éponge sentimentale en ce moment).


J’ai trouvé Young Royals si bien faite. Les personnages n’avait pas le physique parfait, celui qui fait rêver tout en sachant que ce n’est pas réaliste. Ils avaient des rondeurs, de l’acné, des cernes, ils étaient humains, comme nous, ce qui m’a d’autant plus prise au jeu.


Et le jeu, les acteurs jouaient merveilleusement bien. L’alchimie qu’il y avait entre Edvin Ryding et Omar Rudberg était si forte, si belle. J’ai ressenti leur histoire dans tout mon corps. J’ai rêvé de vivre ça, d’être au centre de ce genre de regard, de cette danse entre les corps.


La bande originale m’a beaucoup plu, elle accompagnait très bien l’histoire. Cela ne ressemblait pas à une simple musique de fond ou au contraire, une musique prenant le pas sur le visuel. Certains passages me faisaient vraiment penser à une ballet : des images floues, rapides ou lente avec une musique partie intégrante du show, vous voyez ce que je veux dire ? 


La musicalité de la langue a aussi joué sur mon ressenti. C’est la première série suédoise que je regarde et j’ai beaucoup aimé cette langue. Mélange de suédois, d’anglais et d’espagnole, c’était chantant, entraînant. 


Peut-être que la longueur de la saison, seulement 6 épisodes, a su installer une véritable addiction. En effet, bien que j’aurais adoré voir plus, connaître plus, vivre plus de Young Royals, je n’ai pas eu le temps de me lasser. Le dernier épisode m’a tellement choquée. Pas tant par ce qui se passait, mais par l’abrupt de la fin. Je suis restée plusieurs minutes sans voix, sans saisir que oui, je devais sortir de ce monde, revenir dans le mien. Mais je ne le voulais pas, je voulais continuer d’être avec Wilhelm et Simon, je voulais que cela se termine comme je le voulais, j’en aurais crié de frustration. Cette frustration, je n’en avais jamais ressenti de si poignante pour une série. Je meurs d’impatience de voir la suite, j’espère tant que Netflix la renouvellera pour une saison 2.


De base, on pourrait penser que Young Royals est une série comme on en a vu 100 : romance sur fond de différence de classes et de discrimination. Mais tout ce que j’ai dit précédemment l’a rendue unique, réaliste. Cette série fut un véritable coup de coeur, la preuve, une fois que j’ai fini les 6 épisodes, je les ai re-regardés le lendemain. Young Royals m’a vraiment marquée. Je ne sais pas si je le rend bien, mais j’ai toujours les images en têtes, les émotions dans le corps, et écrire cette chronique me donne envie de m’y replonger, pour la troisième fois en une semaine.

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