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mercredi 21 décembre 2016

Maboul à zéro de Jean-Paul Nozière




titre : Maboul à zéro
auteur : Jean-Paul Nozière
édition : Gallimard
collection : Scripto
nombre de pages : 159
parution : mars 2003
coût : 8€
lecture n°66









     Synopsis :
Aicha Djemaï n'est pas une adolescente comme les autres. A seulement quatorze ans, elle passe son bac, pour la plus grande fierté de sa mère Zohra. Mais surtout elle s'occupe de Maboul à zéro, son frère aîné. Car Mouloud a perdu la tête, et ses troubles obsessionnels sont difficiles à supporter. A la veille des élections présidentielles, la famille Djemaï commence à déranger dans la petite ville de Sponge. Mai 2002. C'est le choc du premier tour. S'expriment alors la colère du père, Karim, le désespoir de Zohra et la douleur d'Aïcha. Pour comprendre ces souffrances latentes, mais d'abord pour tenter de sauver son frère de sa folie, Aïcha convainc sa mère de lui raconter son passé en Algérie. Lors de ces nuits de confession, Zohra révèle leur histoire... Une histoire bouleversante dans la tourmente de l'actualité


     Mon avis :

Je ne savais pas quoi lire. Je venais de voir les résultats annonçant Fillon comme candidat de la droite et j’ai pris ce livre.

Je pensais que ce livre parlerait des élections de 2002, or, il n’en parle pas tant que ça. On suit le quotidien d’Aïcha, jeune Algérienne de 14 ans vivant en France. Elle passe son temps dans la loge du collège Georges Brassens, lieu de travail de sa mère. Elle ne va pas à l’école à cause de sa « maladie ». Néanmoins, elle essaie de passer son bac, en candidat libre. Ce qui n’est pas chose aisée car elle doit s’occuper de Milou, son grand frère. Son frère qui a des troubles obsessionnels, son frère qui est maboul à zéro.
Pour tenir, Aïcha demande à sa mère de lui raconter sa vie, sa vie en Algérie.

Le roman est donc écrit à deux vois, celle d’Aïcha, dans le présent français, en 2002, et celle de sa mère, en Algérie en 1976.  Ces deux époques pourtant différentes, se retrouvent en un certain sens.

Ce livre m’a révolté. Mais ce ne sont pas les passages de 2002, ce sont ceux à Aïn Menara en 1976. Ce sont ceux racontant la vie de Zohra en Algérie. C’était affreux, elle voulait juste apprendre, aller à « licoule » mais n’en avait pas le droit.

Quand on pense que certaines personnes se plaignent d’être à l’école et ne foutent rien alors que d’autres en rêveraient…

4 commentaires:

  1. Je ne pense pas lire ce livre mais c'est vrai que certains enfants feraient tout ce qui est en leur pouvoir pour suivre des études. C'est triste tous les enfants du monde n'aient pas accès à l'éducation.

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  2. C'est un livre qui a l'air très intéressant, je ne connaissais pas. Merci pour la découverte. :)

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