Menu Horizontal


mardi 21 mars 2017

Le Jour où je suis partie de Charlotte Bousquet




titre : Le Jour où je suis partie
auteure : Charlotte Bousquet
édition : Flammarion 
collection : Jeunesse 
nombre de pages
parution : 4 janvier 2017
coût : 13 lecture n°









Synopsis :


  "C’est là-bas que je dois aller. À Rabat. Pour fuir ce mariage dont je ne veux pas. Pour rejoindre ces femmes, et marcher à leurs côtés en mémoire de mon amie."

Tidir rêve de liberté. Courageuse et déterminée, elle quitte son petit village près de Marrakech pour participer à la marche des femmes à Rabat. Au cours de son périple, la jeune femme doit faire face au mépris des gens et apprend à assumer son statut de femme libre.


Mon avis :

Un très grand merci aux éditions Flammarion pour m'avoir fait découvrir ce livre

 PS : ceci est plutôt une chronique engagée, et non conformes à celles écrites habituellement

Une femme. Objet de désir, possession de l’homme, être humain. Une femme. Encéphale, coeur, pensées, sentiments. Une femme est l’égale de l’homme, et personne ne doit pouvoir lui ôter ce droit. Et pourtant, certains se permettent de le faire. Il y a des pays où les femmes n’ont pas de droits, où les femmes n’ont pas de vie. Cela m’a toujours indigné mais une fois Le Jour où je suis partie fermé, je suis encore plus scandalisée. Comment ? Comment peut-on faire subir ce genre de chose à des femmes, des êtres humains ?

« Vous savez, en France, on rigole à ce sujet, il y a toujours des blagues du style : « Pourquoi pas une journée de l’homme ? », ce genre de truc. Ce que j’entends aujourd’hui, ça me rappel que ce 8 mars est essentiel et le sera tant qu’il y aura des inégalités entre les sexes. »
P171

Charlotte Bousquet avec sa plume simple et presque enfantine, parle d’un thème important dans notre société : La femme, objet ou personne.
Tidir est jeune, c’est une gamine, et pourtant, elle est pleine de hargne. Son indépendance, sa liberté, elle les mérite comme toute femme, comme tout être humain.

Quand je pense à tout ça, à toutes ces injustices, mon coeur se serre, mes côtes m’emprisonnent et je ne peux plus respirer. Quand je pense à Tidir, à Illi, à des milliers d’autres femmes, je veux pleurer, je veux crier. Crier ma rage, ma détresse, crier ma colère.

L’histoire de Tidir est belle, courageuse.
L’histoire de Illi est tragique, affreuse.
Leur histoire est  semblable à celle de tant d’autres femme. Le Jour où je suis partie n’est pas une fiction, c’est réel.

La littérature, et d’autant plus en jeunesse, ce n’est pas que des mots, de l’encre déversée sur du papier. Les livres, ceux sont des convictions, des avis, car les mots sont des armes et qu’ils peuvent faire évoluer les esprits.

6 commentaires: