titre : Pauline
auteur : Alexandre Dumas
édition : Gallimard
collection : Folio Classique
nombre de pages : 241
parution originale : printemps 1838
coût :3,55€
lecture n°6
4ème de couverture :
« Vous vous réveillerez dans un caveau où nul n'est descendu depuis
vingt ans, et dans lequel, d'ici à vingt ans peut-être, nul ne descendra
encore. N'ayez donc aucun espoir de secours, car il serait inutile.
Vous trouverez du poison près de cette lettre: tout ce que je puis faire
pour vous est de vous offrir une mort prompte et douce au lieu d'une
agonie lente et douloureuse. Dans l'un et l'autre cas, et quelque parti
que vous preniez, à compter de cette heure, vous êtes morte. »
Mon avis :
J’ai lu ce livre pour les cours, vendredi dernier j’ai eu
contrôle. La 4ème de couverture me faisait envie, cependant ma
meilleure amie ayant détesté, je ne savais pas à quoi m’attendre.
Bon, à l’heure où j’écris cette chronique (jeudi 26) il
faudrait que je fasse des recherches sur la chronologie des faits, car, disons
que je me suis un peu perdue.
Outre ce petit problème, j’ai adoré ce roman ! L’intrigue
est intéressante, bien que je devinais assez facilement les rebondissements. Quant
à l’écriture, elle est tout simplement sublime ! Elle est certes « ancienne »,
mais elle est belle, fluide, remplie d’émotions. Les personnages sont bien
décrits, complexes, et vous savez ô combien j’aime les personnages complexes.
"Les larmes sont confiantes mais le sourire est dissimulé ; le sourire, c'est le voile sous lequel le coeur se cache pour mentir"
p78
Pauline de Meulien est une jeune fille belle et pleine de
vie. Elle ne connait rien de l’amour quand elle rencontre le comte Horace de
Beuzeval pour la première fois. Ses réactions m’ont émue ; ses craintes,
ses doutes, ses incompréhensions était touchantes. Néanmoins, je trouve la rapidité
avec laquelle le mariage a eu lieu étonnante.
Le comte Horace de Beuzeval est présenté comme un homme de
caractère, respecté et froid. Je n’ai pu m’empêcher de ressentir une forte
antipathie pour ce personnage. Le portrait dressé par Pauline n’est pas
flatteur, et les faits n’arrangent rien.
J’ai eu plus de mal à cerner Alfred de Nerval. Homme
éperdument amoureux de Pauline, il ferait tout pour elle.
La façon dont le récit est mené est inhabituelle. D’abord
commencé par une personne inconnue (Alexandre Dumas), l’histoire se tisse avec
le passé de différents narrateurs. C’est un procédé
intéressant, bien que cela m’ait un peu perdue.
intéressant, bien que cela m’ait un peu perdue.
"(...) et cela sous peine de ridicule, c'est-à-dire, de mort ; car le ridicule en France tache un nom plus cruellement que ne le fait la boue ou le sang"
p104
Au final, je dirais que c’est une très bonne lecture, un
livre très beau et une plume magnifique. Bref, une heureuse surprise.
Je n'ai jamais lu de livres d'Alexandre Dumas et il faudrait que je tente alors pourquoi pas avec Pauline :)
RépondreSupprimerPersonnellement je ne connaissais Alexandre Dumas que de nom pour les Trois mousquetaires, mais je suis contente d'avoir découvert sa plume avec Pauline ;)
SupprimerJe me souviens l'avoir lu pour mes cours...
RépondreSupprimerC'est probable, comme roman romantique
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