Menu Horizontal


mercredi 8 février 2017

Pauline de Alexandre Dumas






titre : Pauline
 auteur : Alexandre Dumas
 édition : Gallimard
 collection : Folio Classique
 nombre de pages : 241
 parution originale : printemps 1838
 coût :3,55€
 lecture n°6







 4ème de couverture :

« Vous vous réveillerez dans un caveau où nul n'est descendu depuis vingt ans, et dans lequel, d'ici à vingt ans peut-être, nul ne descendra encore. N'ayez donc aucun espoir de secours, car il serait inutile. Vous trouverez du poison près de cette lettre: tout ce que je puis faire pour vous est de vous offrir une mort prompte et douce au lieu d'une agonie lente et douloureuse. Dans l'un et l'autre cas, et quelque parti que vous preniez, à compter de cette heure, vous êtes morte. »

Mon avis :

J’ai lu ce livre pour les cours, vendredi dernier j’ai eu contrôle. La 4ème de couverture me faisait envie, cependant ma meilleure amie ayant détesté, je ne savais pas à quoi m’attendre.

Bon, à l’heure où j’écris cette chronique (jeudi 26) il faudrait que je fasse des recherches sur la chronologie des faits, car, disons que je me suis un peu perdue.

Outre ce petit problème, j’ai adoré ce roman ! L’intrigue est intéressante, bien que je devinais assez facilement les rebondissements. Quant à l’écriture, elle est tout simplement sublime ! Elle est certes « ancienne », mais elle est belle, fluide, remplie d’émotions. Les personnages sont bien décrits, complexes, et vous savez ô combien j’aime les personnages complexes.

"Les larmes sont confiantes mais le sourire est dissimulé ; le sourire, c'est le voile sous lequel le coeur se cache pour mentir" 
p78

Pauline de Meulien est une jeune fille belle et pleine de vie. Elle ne connait rien de l’amour quand elle rencontre le comte Horace de Beuzeval pour la première fois. Ses réactions m’ont émue ; ses craintes, ses doutes, ses incompréhensions était touchantes. Néanmoins, je trouve la rapidité avec laquelle le mariage a eu lieu étonnante.

Le comte Horace de Beuzeval est présenté comme un homme de caractère, respecté et froid. Je n’ai pu m’empêcher de ressentir une forte antipathie pour ce personnage. Le portrait dressé par Pauline n’est pas flatteur, et les faits n’arrangent rien.

J’ai eu plus de mal à cerner Alfred de Nerval. Homme éperdument amoureux de Pauline, il ferait tout pour elle.

La façon dont le récit est mené est inhabituelle. D’abord commencé par une personne inconnue (Alexandre Dumas), l’histoire se tisse avec le passé de différents narrateurs. C’est un procédé 
intéressant, bien que cela m’ait un peu perdue.

"(...) et cela sous peine de ridicule, c'est-à-dire, de mort ; car le ridicule en France tache un nom plus cruellement que ne le fait la boue ou le sang" 
p104
Au final, je dirais que c’est une très bonne lecture, un livre très beau et une plume magnifique. Bref, une heureuse surprise.


4 commentaires:

  1. Je n'ai jamais lu de livres d'Alexandre Dumas et il faudrait que je tente alors pourquoi pas avec Pauline :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Personnellement je ne connaissais Alexandre Dumas que de nom pour les Trois mousquetaires, mais je suis contente d'avoir découvert sa plume avec Pauline ;)

      Supprimer
  2. Je me souviens l'avoir lu pour mes cours...

    RépondreSupprimer